LES ACTU SUIVANTES

Lancée vendredi dernier, la grogne des lycéens s’étend en cette fin de semaine.
En quatre jours, 31 des 47 lycées du département situées en zone police ont été le théâtre de blocages.
Face à la mobilisation lycéenne qui prend de l’ampleur de jour en jour le gouvernement Macron fait le choix de la répression. Partout dans le pays les forces de l’ordre chargent, gazent, dispersent les jeunes manifestant·e·s. Face à cette violence la mobilisatio...
Lire la suite - 07-12-2018

Face à la mobilisation lycéenne qui prend de l’ampleur de jour en jour le gouvernement Macron fait le choix de la répression. Partout dans le pays les forces de l’ordre chargent, gazent, dispersent les jeunes manifestant·e·s. Face à cette violence la mobilisation ne faiblit pourtant pas et les jeunes mobilisé·e·s continuent d’exiger des réponses politiques de la part du gouvernement.

Les reculs récents du gouvernement face à la mobilisation des gilets jaunes montrent que la lutte collective paie. Cependant il ne s’agit que d’une stratégie pour gagner du temps les mobilisations doivent se poursuivre pour inverser véritablement le rapport de force et obtenir satisfaction des revendications. La mobilisation des lycéennes et des lycéens, à laquelle se joint le MJCF, portent des revendications claires contre la politique du gouvernement en matière d’éducation. Ces dernières doivent aussi être entendues.

Aux cotés des jeunes mobilisé·e·s le MJCF exige une autre éducation, dans laquelle le but n’est pas d’organiser la compétition ou de trier les élèves, mais de permettre l’accès à toutes et tous à la formation de son choix.

Pour garantir le droit à l’éducation nous exigeons l’abrogation de la loi ORE et de la réforme du bac, ainsi que :

L’accès pour tous aux formations publiques, sans autre condition que les diplômes requis.

La gratuité des formations pour toutes et tous, y compris du matériel demandé, tout ce qui est nécessaire à l’apprentissage doit être fourni.

Pour permettre à chacune et chacun de construire son avenir comme bon lui semble, nous exigeons :

Un service public de l’orientation doté en moyens à hauteur des besoins, afin d’accompagner chaque jeune dans son parcours et dans ses choix.

Le droit au retour à la formation, car trop de jeunes sont contraints de sortir tôt du système scolaire sans pouvoir y revenir facilement s’ils le souhaitent. Nous revendiquons le droit à la formation tout au long de la vie.

Nous appelons les lycéennes et les lycéens à se réunir en assemblées générales pour préparer les mobilisations et à entrer en action dès que possible. Nous les appelons à converger devant les rectorats à compter de ce vendredi 7 décembre et de rejoindre massivement les cortèges prévus le 14 décembre à l’appel de la CGT.
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Fabien Roussel a rencontré le Premier ministre. L’occasion d’exposer à Edouard Philippe les propositions du PCF
Les Français ne veulent pas l’aumone. Ils veulent vivre dignement.

La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement ...
Lire la suite - 03-12-2018

Les Français ne veulent pas l’aumone. Ils veulent vivre dignement.

La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état d’urgence sociale.

L’urgence sociale impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les « gilets jaunes », que nous avons relayées.

Nous avons ainsi demandé la suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.

Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la discussion budgétaire.

Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.

Propositions fiscales :

- Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).

Propositions sociales :

- Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.

- Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».

Propositions écologiques :

- Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.

- Elargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).

Propositions institutionnelles :

- Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions

Si le Gouvernement ne décide pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette révolte pour la dignité.

Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.

Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.
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Texte et rapports du Congrès
à paraitre dans le numéro spécial 746 de CommunisteS...
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discours de clôture du 38° congrès du Parti Communiste Français par Fabien Roussel, élu secrétaire national
38e congrès - Fabien Roussel élu secrétaire national du PCF
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38e congrès - Ian Brossat, tête de liste d’un large rassemblement aux Européennes
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Marianne Margaté demande au Département de prendre position sur la question du CGD-Express
CDG-Express – Enquête publique
En début de séance, suite au courrier de Marianne Margaté demandant au Département de prendre position sur la question, le Président du Conseil Départemental a souhaité que le groupe présente les enjeux de l’enquête publique relati...
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Pour la maire, le CDG Express n’est pas d’utilité publique
La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) regrette le rejet par le Conseil d’Etat du recours de la municipalité contre la future liaison ferroviaire directe entre la capitale et l’aéroport de Roissy.
« Je suis déçue par la décision du Conseil d’Etat, qui balaie d’un revers de main nos observations légitimes sur le déroulement de l’enquête publique ». La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) ne digère pas l’arrê...
Lire la suite - 23-10-2018

« Je suis déçue par la décision du Conseil d’Etat, qui balaie d’un revers de main nos observations légitimes sur le déroulement de l’enquête publique ». La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride (PCF) ne digère pas l’arrêt rendu lundi par le Conseil d’Etat, qui conforte le projet de future liaison du Charles-de-Gaulle (CDG) Express.

La plus haute juridiction administrative a rejeté ce lundi le recours de la municipalité de Mitry-Mory et de deux associations opposées à la future ligne ferroviaire, qui reliera à partir de 2024 la gare de l’Est à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, sans marquer d’arrêt.

Les opposants demandaient l’annulation de l’arrêté interpréfectoral du 31 mars 2017, qui réaffirmait que le projet conservait son caractère d’utilité publique. « Il suffit d’avancer le développement économique et le rayonnement international que permet le CDG Express pour juger qu’il est d’utilité publique, alors que l’étude environnementale utilisée lors de la nouvelle enquête publique avait près de dix ans », se désole l’élue.

Pour la première magistrate, la décision passe d’autant plus mal que le CDG Express a « repoussé aux calendes grecques » l’arrivée de la ligne 17 du supermétro et la modernisation du RER B.

« Le trafic des usagers du RER B est déjà fortement dégradé. La circulation d’un train à grande à vitesse tous les quarts d’heure sur les mêmes rails, ainsi que ceux de la ligne 4 de métro ne va pas arranger les choses. De plus on nous fait croire que c’est un projet privé, mais c’est un projet semi-public financé au préalable par l’Etat au profit d’intérêts privés.

Nous allons voir avec nos avocats s’il est possible de contester cet arrêt au niveau européen », s’insurge l’édile.
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Résultats des votes dans la fédération de Seine-et-Marne sur le choix de la base commune pour le 38e Congrès du PCF
Inscrits: 619
Votants: 393 (63,49%)
Nuls/Blancs: 11 (1,78%)
Exprimés: 382 (97,20%)

Texte du Conseil national " le communisme est la question du XXIe siècle: 133 (34,82%)

Texte "Se réinventer ou disparaitre ! Pour un printemps du communisme": 64 (16,75%)

Texte "Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle": 163 (42,67%)

Texte "Reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes": 22 (5,76%)
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Marchons pour la paix le 22 septembre
Soyons nombreux à marcher le 22 septembre pour une politique digne et hospitalière de la France à l’égard des migrant-e-s et réfugié-e-s, et une Europe de la solidarité garantissant les droits des migrant-e-s et réfugié-e-s, la solidarité et cohésion sociale, le droit de circulation pour toutes et tous.
Le 22 septembre, dans toute la France, nous marchons pour faire entendre une autre voix, celles des peuples, et en France celle des citoyen-ne-s engagé- e-s dans des luttes et nombreux mouvements de solidarité internationale et pour la paix, de développement et commerce é...
Lire la suite - 22-09-2018

Le 22 septembre, dans toute la France, nous marchons pour faire entendre une autre voix, celles des peuples, et en France celle des citoyen-ne-s engagé- e-s dans des luttes et nombreux mouvements de solidarité internationale et pour la paix, de développement et commerce équitables, de défense des services publics et la satisfaction des besoins sociaux, humains et écologiques, des mouvements de solidarité avec les migrant-e-s et réfugié-e-s, de résistances contre la poussée de l’extrême droite, de lutte contre le réchauffement climatique et la destruction de l’humain et de la planète par l’augmentation frénétique du commerce des armes qui poussent conflits et guerres dans la durée. Nous sommes lucides : c’est en agissant ensemble, toujours plus nombreux, que nous verrons s’imposer d’autres logiques que celles de la peur, de la haine, du pillage des ressources et richesses au plan international. Partout en France le samedi 22 septembre 2018, marchons ensemble pour un monde de solidarité, de justice, de liberté, d’égalité, de fraternité et de paix !

L’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense. Nous sommes persuadés qu’aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune.

Nous sommes révoltés face à l’augmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1739 milliards en 2017 (Sipri en USD taux de change 2016) et favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, alors que le budget des Nations unies pour les opérations de paix est de seulement 8,7 milliards et que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des moyens importants tout comme la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD).

Les communistes proposent, en lieu et place des stratégies d’alliances, d’opter pour des logiques de partenariats avec la mise en route d’un processus multilatéral de sortie de l’OTAN au profit de la création d’espaces communs de coopération et de sécurité collective.
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Plan santé : Les Hôpitaux en « État d’urgence »
Depuis le 10 janvier dernier, les parlementaires communistes, député-es comme sénat-eur-rices, parcourent la France pour aller à la rencontre des personnels hospitaliers. Le constat est sans appel : les personnels sont usés, les services sont en sous effectif, les lits manquent et les moyens sont insuffisants. Nous assistons à une véritable catastrophe sanitaire.
Alain Bruneel, député du Nord, a produit le clip "Etat d’urgence" pour soutenir les luttes du service public de la santé. Un slam écrit et interprété par Ugo Dess.

Le Président de la République vient d’annoncer des mesures censées redresser l’état catastrophique de la santé dans notre pays, politique dont il porte en partie la responsabilité.

Si la suppression du Numerus Clausus ou de la T2A est une re...
Lire la suite - 18-09-2018

Le Président de la République vient d’annoncer des mesures censées redresser l’état catastrophique de la santé dans notre pays, politique dont il porte en partie la responsabilité.

Si la suppression du Numerus Clausus ou de la T2A est une revendication que le PCF porte depuis longtemps, les propositions de Monsieur Macron, sous couvert de modernisation de notre système de santé, ne répondent pas aux besoins des populations et des territoires. Les Hôpitaux sont en État d’urgence.

Dans le plan d’urgence présenté lors de la Fête de l’Humanité, le PCF réclamait l’arrêt des restructurations hospitalières, la création dès 2019 de 100 000 nouveaux emplois hospitaliers pour répondre à la souffrance des personnels et des malades. A la place, le Président annonce, pour toute la France, 4000 postes d’assistants médicaux dans la médecine de ville et rien pour l’Hôpital.

"Notre système de santé ne pêche pas par un sous-financement". Aberrant quand on sait que tous les clignotants sont au rouge, car l’hôpital public est rongé par l’austérité. L’Hôpital a besoin de 4 milliards pour simplement maintenir l’offre de soins existante à son niveau actuel. Au lieu de cela Emmanuel Macron nous vend un léger desserrement du verrou de l’ONDAM (objectif national des Dépenses d’Assurance Maladie) de 400 millions d’euros en 2019.

Quant aux EHPAD, à peine évoqués, ils auraient besoin de 100 000 emplois par an pendant 3 ans, d’un plan de formation et d’investissement à la hauteur des enjeux de société que représente le vieillissement de la population.

Ce plan tout en apportant, ici et là, quelques rectificatifs au désastre sanitaire, conséquence des politiques successives, est loin de répondre aux attentes formulées par nos Parlementaires, lors de leur Tour de France des Hôpitaux et des EHPAD.

Le PCF continuera à se mobiliser avec toutes celles et tous ceux qui luttent pour un système de santé accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire.
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Discours de Pierre Laurent à la Fête de l’Humanité 2018
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Fête de l’Humanité du 14 au 16 septembre
Sylvie Fuchs, secrétaire départementale et la direction de la Fédération vous invitent à venir partager des moments de débats, d’échanges et de solidarité sur l’espace seine-et-marnais avenue Valentina Terechkova.
vendredi 14 à 19h : Inauguration de l’espace seine-et-marnais

samedi 15
débat à 14h : Place aux jeunes
débat à 16h30 : Apartheid social, quelles solutions?

à 15h sur le stand de Champs sur Marne Débat : délocalisation d...
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communiqué des élus du Groupe de la Gauche Républicaine et Communiste, Marianne Margaté et Bernard Corneille au conseil départemental de Seine-et-Marne
Une rencontre entre des élu(e)s de Seine-et-Marne, le recteur et la directrice académique s’est tenue le 29 août 2018 dans les locaux de la Préfecture. L’objectif affiché par les représentants de l’Education nationale était de montrer que les orientations gouvernementales permettaient d’assurer une rentrée dans les meilleures conditions possibles.
Pourtant, parfaite illustration d’un budget qualifié de contraint, le Recteur a confirmé la création de seulement 40 postes en Seine-et-Marne sur les 682 créés au sein de l’Académie.

Lors de la séance du Conseil départementa...
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Pourtant, parfaite illustration d’un budget qualifié de contraint, le Recteur a confirmé la création de seulement 40 postes en Seine-et-Marne sur les 682 créés au sein de l’Académie.

Lors de la séance du Conseil départemental du 15 juin, Bernard Corneille et Marianne Margaté avaient déposé une motion dénonçant les fermetures de classes, les sureffectifs et les conséquences de la politique d’austérité sur la qualité d’apprentissage. Le Conseil départemental avait voté cette motion à l’unanimité.

Au cours de l’échange avec le recteur, Marianne MARGATE est intervenue sur trois points principaux :
  • · Sureffectifs en maternelle Reprenant les propos du recteur qui affirmait le rôle essentiel de la maternelle dans l’apprentissage, elle a rappelé que dans certaines classes les élèves seraient plus de 30. Avec de tels effectifs les enseignants ne pourront mener à bien apprentissage, sociabilisation et intégration des élèves en difficultés ou handicapés.
  • · Fermeture de classes Le nombre de classes fermées ou menacées, pour 118 communes au total, que nous annoncions dans la motion de juin se confirme. Il a été rappelé que, pour le canton de Mitry-Mory, 11 classes sont concernées alors que la démographie est en expansion. Par ailleurs, et la motion en faisait également état, dans les communes rurales les conséquences concernent bien évidemment les enfants mais également l’ensemble de la collectivité.
  • · Formation professionnelle Marianne MARGATÉ a précisé que la zone aéroportuaire de Roissy, qui intéresse directement le canton de Mitry-Mory, est un pôle d’emploi majeur de notre département et qu’il était regrettable qu’il n’y aucun projet de formation professionnelle lié aux activités aéroportuaires.
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La Seine-et-Marne attaquée en justice pour l’abandon des jeunes migrants


La Ligue des droits de l’homme et le Gisti saisissent le tribunal administratif pour dénoncer l’abandon des jeunes étrangers par le département de Seine-et-Marne. Face à l’afflux de jeunes mineurs isolés, le Conseil général avait décidé l’année dernière de ne plus les prendre en charge à leur majorité.
Fodé (le prénom a été changé) était hébergé depuis 2016 par une association qui dépend de l’aide sociale à l’enfance de Seine-et-Marne. Mais le 1er juin, il a eu 18 ans, et il a dû quitter les lieux. Ayant refusé l...
Lire la suite - 03-09-2018

Fodé (le prénom a été changé) était hébergé depuis 2016 par une association qui dépend de l’aide sociale à l’enfance de Seine-et-Marne. Mais le 1er juin, il a eu 18 ans, et il a dû quitter les lieux. Ayant refusé l’hôtel miteux et surpeuplé (à trois par chambre se souvient-il) proposé comme hébergement d’urgence, il a posé ses sacs, un soir vers 23H, dans une gare. C’est un passant qui a eu pitié de lui, qui l’héberge pour le moment : "J’étais à la gare, tout seul avec mes bagages, je ne savais pas où aller. Heureusement il y a le monsieur qui est venu me demander pourquoi [j’étais] là, si [j’étais] migrant, je [venais] d’arriver... Je lui dis ’non, ça fait trois ans que je suis là, mais ils m’ont mis dehors !’ Il y a plein de jeunes dans le 77, à 18 ans on les met à la rue. En pleine année scolaire, on te dit, ’ben là, tu sors !’"

Fodé a quand même décroché son CAP (maintenance des bâtiments de collectivités), et voudrait enchaîner sur un bac pro électricité. Même s’il s’inquiète de ne pas pouvoir rester très longtemps chez son bienfaiteur, sa priorité est à l’entendre de trouver un patron qui le prenne en apprentissage : "Je me pose la question de comment je vais faire cette année. J’aurais voulu faire la rentrée avec les jeunes, avec les amis. Au lycée, j’étais toujours le premier, raconte-t-il en souriant. Il y a des professeurs qui me soutenaient, qui me disaient ’c’est pas facile en France, il faut tenir le coup’ mais... j’espère pouvoir continuer".

Les associations dénoncent une politique discriminatoire Son avocate Ambre Benitez a déjà saisi le tribunal administratif pour que Fodé continue à être aidé par le Conseil Général. Un jeune sans soutien familial qui veut poursuivre ses études et qui n’est pas encore autonome se voit normalement proposer un "contrat jeune majeur", avec un accompagnement (hébergement, financier, éducatif) possible jusqu’à 21 ans. Dans le département, le Collectif 77 de soutien aux mineurs et jeunes majeurs étrangers suit une trentaine de jeunes étrangers, mineurs et majeurs, confrontés à ces difficultés de prise en charge (le collectif affirme que des mineurs se seraient vu refuser un contrat d’apprentissage, que le département doit signer en tant que tuteur légal). 

Aujourd’hui, avec la Ligue des droits de l’homme et le Gisti, c’est bien la politique du département de Seine-et-Marne qui est attaquée devant le tribunal administratif de Melun, via une circulaire du Conseil Général. Cette note, datée du 16 juin 2017, donne pour instruction de "faire sortir des dispositifs ASE (NB aide sociale à l’enfance) les jeunes majeurs non accompagnés pour les orienter vers les structures d’hébergement d’urgence de l’État", et de "suspendre les CJM (NB contrats jeunes majeurs) pour les mineurs non accompagnés qui auront 18 ans en 2017". 

Le cas de Fodé, et d’autres dont des avocats et le collectif ont eu connaissance, montrent que les consignes ont bien été appliquées, même si le Conseil Général assure n’avoir pas mis en oeuvre cette politique de manière "systématique". Me Ambre Benitez espère que la justice y mettra un coup d’arrêt : "On essaye de démontrer que toute la politique mise en place depuis un certain temps est discriminatoire, pour éviter que de nouveaux jeunes soient confrontés à cette situation et à une mise à la rue le jour de leurs 18 ans, et puissent bénéficier des mêmes aides sociales que les autres jeunes, indépendamment de leur nationalité".

La Seine-et-Marne met en avant qu’elle accueille plus de 600 mineurs et jeunes majeurs étrangers, un chiffre qui avait fortement augmenté en 2016 après le démantèlement de la "jungle" de Calais. Comme d’autres départements, elle est confrontée à des dispositifs d’accueil saturés, et à un coût financier qui a presque triplé en trois ans (il devrait atteindre près de trente millions d’euros cette année). La note attaquée précise aussi qu’il s’agit de "mettre l’État face à ses responsabilités". "Ce coup de poing sur la table a fait réagir" se félicite-t-on d’ailleurs au Conseil général. Un an après, en juin dernier, le département et la préfecture ont signé un protocole, l’État a promis de contribuer à la prise en charge des jeunes migrants. Fodé lui, espère encore trouver un hébergement, un lycée et un patron pour continuer son apprentissage.
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Allocution de Pierre Laurent - université d’été 2018 du PCF
Université d’été du PCF - 25 août 2018
Pierre Laurent

Seul le prononcé fait foi

Cher-e-s camarades,
Bonjour à toutes et à tous.
Je veux en premier lieu vous adresser à tous un salut fraternel et chaleureux. Je cro...
Lire la suite - 25-08-2018

Université d’été du PCF - 25 août 2018
Pierre Laurent

Seul le prononcé fait foi

Cher-e-s camarades,
Bonjour à toutes et à tous.
Je veux en premier lieu vous adresser à tous un salut fraternel et chaleureux. Je crois que c’est très important.
Nous vivons dans un monde dur, inhumain. Il est tellement important que nous préservions comme la prunelle de nos yeux nos valeurs d’humanité.
Nous sommes un collectif communiste empreint d’une grande fraternité. C’est notre choix de femmes et d’hommes libres de vivre et de militer ainsi. Et notre fraternité communiste, c’est ce qui nous permet de débattre, en toute franchise, de ce que nous avons à affronter, de construire ce qui fait notre force, notre exigence de compréhension du monde, notre solidarité dans l’action, notre unité politique, et tout cela en ne gommant jamais nos personnalités et notre diversité.

Il s’est produit un événement au début de l’été. Pour la première fois, le Conseil constitutionnel a jugé, en censurant le délit de solidarité, que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle.

Moi, je prends cela comme un hommage à ce que nous défendons avec tant de vigueur, à ce principe que notre parti fait vivre avec ardeur dans ses rangs comme dans la société. Aujourd’hui, tout est chahuté, bousculé, remis en cause. Il faut des bases solides pour traverser la tempête. Nous en avons. Ne les oublions surtout pas. Cultivons les. Elles seront à nouveau à l’honneur dans trois semaines à la Fête de l’Humanité.

J’espère que chacun-e ici est déjà à fond pour préparer cette fête, ce rendez-vous populaire et festif unique, le plus grand carrefour de luttes sociales, de musiques du monde, de fraternité, de jeunesse, de débat et d’action pour un autre monde.

Réussir ce rendez-vous redonnera comme chaque année de l’oxygène à des centaines de milliers de personnes. De l’oxygène, et de l’énergie.

Nous en aurons tous besoin.
L’été a été chaud, mais la rentrée et l’année politique qui nous attendent vont l’être aussi.

Oui, que Macron et les siens soient prévenus, çà va être chaud !
Notre université d’été est toujours un prélude passionnant et enrichissant pour se muscler les méninges et s’armer pour les combats à venir (bravo à Guillaume et à toute son équipe).

Il y a ici des dizaines de débats, de conférences, d’ateliers. Moi, je veux vous dire un mot sur les échéances cruciales qui sont face à nous : la riposte face à Macron, comment nous allons la mener ? Que faire pour la gagner ?
Et notre congrès qui se tiendra à Ivry-sur-Seine dans le Val de Marne dans trois mois exactement, les 23, 24 et 25 novembre prochains. Et je veux le faire, comme je le disais, avec franchise, avec fraternité, avec esprit d’unité.

Et avec une conviction forte : le Parti communiste a un grand rôle à jouer dans cette nouvelle époque, et il peut jouer ce rôle, retrouver sa marque d’acteur de l’histoire nationale dans ce moment crucial si nous prenons la bonne direction, les bonnes décisions.

Autant vous le dire, je ne crois pas du tout qu’il faille aborder la période à venir la peur au ventre, morts d’inquiétude pour nous -mêmes ou pour le pays, tétanisés par le chahut du monde ou par la force de nos adversaires. On dit d’ailleurs que la peur est mauvaise conseillère. C’est plus vrai que jamais. Nous devons regarder résolument ailleurs : du côté de la confiance. La confiance dans les capacités de résistance de notre peuple. La confiance dans le nouveau monde qui frappe à la porte. La confiance dans les idées communistes, dans notre capacité à agir concrètement pour changer le cours des choses.

Je ne suis pas un illuminé qui fait de la méthode Coué. Je connais les difficultés, les incertitudes de la période, le doute sur notre avenir, la critique sur certains de nos choix. Et nous savons tous qu’il va falloir changer des choses sérieusement au Parti communiste pour relever ces défis. Donc, je ne fais pas d’angélisme.

Mais comment allons-nous trouver la réponse, des réponses qui nous remettent à l’offensive, si nous ne pensons qu’à éviter le pire, à préserver ce qui reste, plutôt qu’à conquérir les grands espaces, ceux qui s’ouvrent à tous ceux qui, comme nous, ont envie et compris que le monde doit changer et qu’il peut le faire en construisant plus d’humanité et non pas plus de violences, d’injustices, de divisions.

C’est donc en regardant du côté de la confiance que j’ai envie de vous parler de la situation et de ce que nous avons à décider.

Alors, Macron, comment pouvons-nous le stopper ?

Il a lancé un train fou de réformes depuis le premier jour contre notre peuple pour servir les riches et la finance, des wagons de destruction sociale et de méthodes autoritaires pour les mener à terme. Il veut reprendre le rythme tambour battant pour imposer sa politique à marche forcée. Nous connaissons maintenant très bien la méthode du fondateur d’En Marche. On avance « au pas cadencé » sans jamais s’arrêter.

Il applique la tactique militaire du « tapis de bombes » sans cesse déversé, des réformes incessantes pour dynamiter les systèmes sociaux, privatiser la République et sidérer ceux qui auraient envie de résister.

Mais Macron a un problème, un gros problème qui va aller grandissant.

Car s’il marque des points en faisant voter son programme par sa majorité godillot, il a déjà laissé beaucoup de plumes dans les mobilisations du printemps et dans l’incroyable affaire Benalla cet été. Le rapport de forces a commencé à bouger et ça peut continuer. Emmanuel Macron veut faire comme si nous étions toujours un jour après son élection, comme si chaque jour commençait le nouveau monde. Mais nous sommes un an après et çà n’est plus la même histoire. La saison 2 ne ressemblera pas à la saison 1 quoique Macron veuille nous faire croire. Le masque de la séduction tombe. Le héros du « nouveau monde » apparaît davantage pour ce qu’il est : un héros de l’aristocratie financière chargée de verrouiller la démocratie au seul profit des logiques de compétition capitaliste.

Président des riches, Président de l’austérité et des inégalités, Président arrogant et méprisant, voilà ce qu’est Macron, ce que cache son sourire de sitcom aux dents blanches !

Il n’aime pas ceux qui n’ont rien. Nous, nous n’aimons ni les privilèges qu’il protège, ni l’austérité pour les salaires, les budgets communaux et les services publics qui paie ces privilèges et fait tant de mal au pays !

Nous avons les moyens de faire partager une double démonstration. Non, l’austérité n’est pas un mal nécessaire. C’est une politique qui mine la France et l’Europe. Et, oui ce qu’il faut c’est reprendre du pouvoir sur les richesses pour financer une autre logique de développement, plus respectueuse des humains et de la planète.

L’humain d’abord, pas la finance, c’est plus que jamais cette idée que des millions de gens peuvent porter avec nous.

L’austérité est injuste : d’un côté des dividendes qui battent des records mondiaux de progression, de l’autre des familles qui ne peuvent plus remplir correctement le cartable des enfants ou le frigo chaque semaine, des salaires bloqués, des APL baissées, des prestations sociales gelées, des contrats aidés supprimés. Et les réformes de l’assurance chômage comme le plan pauvreté qui risquent de faire reculer les droits de millions de salariés et de familles. C’est le capital qui coûte cher, pas les travailleurs !

L’austérité est inhumaine : elle provoque la mort dans des logements insalubres à Aubervilliers, où des marchands de sommeil font commerce d’un mal-logement que la faiblesse des gouvernants et la misère des politiques de construction sociale empêchent de combattre. Et pendant ce temps, la loi Elan dégrade encore le droit au logement et est conçue sur mesure pour la promotion privée la plus lucrative.

L’austérité fait régresser la société : la réforme des retraites qui se prépare serait un vrai recul de civilisation ; alors que l’avenir du travail peut conduire à plus de temps libéré, le gouvernement veut aller au bout d’un projet qui ne laissera à tous que le choix entre travailler toujours plus tard, jusqu’à 67 ans dans toute l’Europe, ou vivre avec une retraite de misère.

L’austérité est inégalitaire et anti-républicaine.

Elle dégrade les services publics dans les banlieues ou les territoires ruraux, ces oubliés de la République. On n’a de moins en moins les mêmes droits et les mêmes services selon là où on habite. Et on n’a rien vu encore si on laisse faire les coupes budgétaires prévues pour atteindre les exigences du traité budgétaire européen que le gouvernement français soutient et qu’il s’obstine à appliquer.

L’austérité est dangereuse : elle est responsable, avec les logiques de profit des sociétés autoroutières et le « tout camion » délirant en Europe, du drame de Gênes.

Mais le manque d’entretien du pont Morandi n’est pas un cas isolé. Notre réseau routier est lui aussi sous-entretenu, et notre réseau ferroviaire l’est aussi pour les mêmes raisons. Et dans les hôpitaux et les Ehpad, on joue avec la santé et la vie des patients pour servir des logiques d’austérité sourdes aux besoins humains.

L’austérité n’assainit rien, elle prépare au contraire de nouvelles très graves crises financières, pires que celle de 2008. L’hypertrophie de la finance est repartie de plus belle.

Et enfin, et surtout, l’austérité, et son double, la compétition pour la rentabilité, nous empêchent de préparer l’avenir : on sacrifie le ferroviaire, transport écologique par excellence ; on préfère réduire le temps scolaire, trier socialement avec Parcours Sup plutôt que d’accueillir tous les étudiants et d’investir dans la formation de qualité pour tous.

On ne finance ni l’avenir industriel, on préfère brader Alstom, ni la transition écologique ; on prétend interdire le glyphosate, ce qu’on ne fait pas, mais sans financer le changement de modèle agricole, sans payer le travail paysan à sa juste valeur pour sortir notre agriculture de rendements trop agressifs pour les hommes et la planète.

Oui, la sortie de l’austérité, voilà l’exigence que nous devons faire grandir partout, en toutes circonstances, face à chaque coup porté. Car le niveau inégalé de réduction des dépenses publiques et sociales qu’il prétend réaliser avec l’appui du Medef fera des ravages dans tous les domaines. Les inégalités exploseront encore plus si on le laisse faire. Le pays sera affaibli et divisé. Tout cela pour le profit des mêmes, toujours les mêmes.

Nous avons engagé des batailles salutaires, il faut les poursuivre avec ténacité, c’est ce travail qui ouvrira les brèches de nos futures victoires : le Tour de France des hôpitaux et des Ehpad, la bataille pour l’avenir du service public ferroviaire, contre la privatisation des barrages hydrauliques, la bataille contre ParcoursSup, la bataille du logement, celle des budgets communaux, celle des moyens pour l’école, la culture, le sport… Nous devons les poursuivre et nous engager avec ambition dans celles qui s’annoncent, notamment, celles des retraites et du plan pauvreté.

Le 6 septembre, le gouvernement ouvre une concertation sur les retraites, avec des panels sélectionnés sur internet. Nous allons investir cette consultation et la retourner contre le pouvoir.

Mi-octobre, nous tiendrons des Assises pour l’hôpital à la veille de l’entrée en débat du PLFSS à l’Assemblée. Et cet été, le Parti communiste a répondu favorablement à une proposition de la CGT cheminots d’organiser pendant plusieurs mois une grande consultation citoyenne pour poursuivre la bataille du ferroviaire. Nous en parlerons demain avec Laurent Brun, qui vient à notre Université.

L’austérité finance les profits des actionnaires. Avec la sortie de l’austérité, nous financerons d’abord les urgences du pays, en diminuant drastiquement le coût exorbitant des politiques de soutien et de protection de la finance : encore 20 milliards de CICE, l’explosion des profits et des dividendes, la suppression de l’ISF, toujours plus d’exonérations fiscales et sociales, sans compter le scandale permanent de l’ évasion fiscale…

Ce sont de centaines de milliards d’euros qui sont volés aux salariés et à la collectivité.

Emmanuel Macron avait eu le culot de montrer du doigt le « pognon de dingue » des prestations sociales. Et bien, nous allons sortir les dossiers. Et le « pognon de dingue » que coûte le capital, nous allons le réclamer pour financer la sortie de l’austérité. Oui nous voulons cet argent pour financer nos services publics, nos budgets communaux, des salaires et des retraites dignes, des investissements industriels et écologiques indispensables pour ouvrir la voie d’un nouveau développement social.

Cette démonstration, nous la populariserons avec une carte-pétition de rentrée. Nous la porterons sur le terrain, au Parlement, dans les mobilisations sociales qui s’annoncent à nouveau.

Oui, ce que nous voulons c’est un plan national de sortie de l’austérité, la fin des privilèges pour la finance, un plan national de réinvestissement social, territorial, industriel et écologique.

Cette bataille, nous la mettons au service de toutes celles et ceux qui agissent au quotidien pour une France plus juste, plus solidaire. Syndicalistes, militants associatifs, élus locaux, acteurs économiques, simples citoyens, ils sont des millions à agir en ce sens. Nous mettrons systématiquement nos arguments entre leurs mains avec les termes des choix à effectuer, en les construisant avec eux, sous leur contrôle, avec leur implication. Nous ferons de la démocratie une arme contre la politique du mépris et du rouleau compresseur.

Des militants anti-colonialistes se couchaient devant des trains remplis d’armes pour les empêcher de partir. Des hospitaliers ont fait la grève de la faim pour se faire entendre d’un pouvoir sourd à leur détresse. Nous formons des chaînes humaines pour protéger des barrages ou des hôpitaux. Pas après pas, nous allons mettre la force citoyenne en travers des rails Macron. Et nous le ferons dérailler !

Notre arme principale, elle s’appelle la démocratie. Citoyenne, communale, salariale, parlementaire, nous devons la faire vivre partout contre ceux qui veulent l’étouffer, jusqu’à une VIème République.

Devant chaque problème, au coeur de chaque lutte, nous devons ajouter systématiquement une question : qui décide ?

Et une revendication : un droit d’intervention pour les citoyens, les salariés, les élus dans les décisions.

La confiscation, la concentration des pouvoirs, devient insupportable ! La bataille contre la monarchie présidentielle, pour une vraie République citoyenne devient centrale !
Macron veut tout contrôler, tout asphyxier, même le Parlement : 52 textes ont été adoptés au Parlement pour la première année Macron, dont 29 en procédure accélérée, c’est-à-dire en réduisant le temps d’examen et le pouvoir d’amendement du Parlement, et 2 par ordonnances, pas n’importe lesquels, la SNCF et le code du Travail. Et comme ça ne suffit pas : on y ajoute la répression contre les syndicalistes dans les entreprises et les manifestants dans les rues. Quant aux grands moyens d’information, quelques milliardaires en contrôlent l’essentiel. Et les récalcitrants, Macron cherche à les défier et à les discréditer avec une formule digne d’un tweet de Trump: « qu’ ils viennent me cherche ! ».

C’est çà la macronie, un nouveau régime politique : la monarchie présidentielle absolue.

Début juillet, quelques jours avant le déclenchement de l’affaire Benalla, nous avions vu juste en lançant avec les parlementaires communistes un nouveau serment du Jeu de Paume. Pour le monarque de l’Elysée, entre deux élections présidentielles, nous devrions être en période de pleins pouvoirs présidentiels.

C’est ce régime qu’il entend constitutionnaliser, en réduisant drastiquement le rôle du Parlement, en supprimant un tiers des parlementaires et la moitié du Conseil Economique , Social et Environnemental. Notre pétition exigeant le retrait de ce projet et la consultation du peuple par référendum s’il venait à exister doit être amplifiée en cette rentrée.

La suspension du débat constitutionnel à laquelle le pouvoir a été contraint début août est un premier succès. Mais c’est la mise en échec durable de ce projet que nous visons, pour lui substituer la mise en débat dans le pays d’un projet de démocratisation de la République à l’opposé de cette tentation autoritaire.

Sortie de l’austérité, réinvestissement social, VIème République, nous sommes au coeur de la campagne européenne qui nous mobilisera aussi cette année. La politique de Macron et celle de l’Union européenne sont soeurs jumelles. Combattre l’une, c’est combattre l’autre et réciproquement.

Il est essentiel de mener cette bataille avec un projet progressiste, social et solidaire à la clé, sinon le délitement en cours de l’UE se terminera dans le fracas des nationalismes guerriers de droite et d’extrême-droite. L’axe mis en place entre les extrême-droites allemande, autrichienne et italienne est une monstruosité dont nous ne pouvons sous-estimer le danger. En France le Rassemblement national de Le Pen et Wauquiez menacent toujours.

L’acharnement à poursuivre la mise en place du dumping social, le carcan du traité budgétaire, la protection de l’évasion fiscale, l’indignité de la politique à l’égard des migrants peuvent et doivent être combattus par la France et son peuple, dans la perspective d’une nouvelle « Union de nations et de peuples souverains et associés », telle que nous la préconisons.

Ces idées ont besoin d’être portées dans le débat public et les Français ont besoin de députés qui les portent dans le Parlement européen. Les communistes n’ont jamais failli dans la bataille européenne et nous avons vu clair depuis l’Acte unique de 1986. La bataille dans le Parlement européen est indispensable car aucune directive ne peut être adoptée sans son aval, et chacun doit savoir par exemple qu’il n’avait manqué que 15 voix sur 751 pour faire échouer la directive utilisée aujourd’hui par Macron pour justifier l’ouverture à la concurrence de la SNCF-voyageurs à la concurrence.

Notre mise en campagne est lancée avec notre chef de file Ian Brossat. L’appel à candidatures est ouvert. Nous voulons une liste qui soit celle de toutes les mobilisations sociales et citoyennes, une liste ouverte aux coopérations politiques utiles à faire progresser ces objectifs. Nous finaliserons tous nos choix dans les semaines qui viennent et sans attendre Ian et nos députés européens Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie- Christine Vergiat parcourent le pays.

Tout cela nous mène tout naturellement à notre congrès. A situation exceptionnelle, congrès d’exception, c’est le besoin que nous ressentons tous. Le jour où j’ai proposé sa tenue, fin juin 2017, j’avais pleinement conscience que nous ne pouvions aller à un congrès ordinaire du Parti communiste. J’ai parlé de réinvention, de révolution, de congrès extraordinaire. Je ne retire pas un mot à cela.

Notre pays, aux prises avec la macronie, a hautement besoin d’un Parti communiste inventif et combatif, les deux pieds dans le XXIème siècle et dans cette bataille de classe mondialisée. Je suis sûr que nous en sommes capables, en faisant valoir nos atouts, et nous en avons beaucoup, et en changeant aussi tout ce qui doit l’être, quitte à nous arracher à nos habitudes.

Où en sommes-nous ? Je vais vous dire franchement ce que je pense : entre deux eaux et çà ne convient pas. Les communistes veulent mieux que cela et ils valent mieux que cela. La période appelle plus que cela. Nous pouvons le faire.

Nous avons un parti formidable. Et l’intense activité déployée au printemps et cet été le montre encore. C’est un parti courageux, éthiquement irréprochable- qui peut en dire autant- , désintéressé, ancré dans les préoccupations populaires, multigénérationnel, composé quasiment à parité de femmes et d’hommes.

Nous avons des parlementaires et des élus qui montrent chaque jour leur dévouement, leur utilité, leur créativité. Et tout cela, à écouter les chantres du nouveau monde, serait dépassé. Je ne le crois pas un instant.

Nous avons beaucoup travaillé l’an dernier. Et ce que nous accumulons, à partir d’une approche marxiste et renouvelée, sur des sujets clés pour l’avenir de nos sociétés : le sens du progrès social au XXIème siècle, la révolution numérique, l’écologie -ce que avons appelons désormais notre écommunisme-, la culture, l’art et l’éducation avec la convention nationale des 28 et 29 septembre, les migrations avec notre manifeste, tout ce qui est produit par la revue Cause Commune, tout ce que le collectif idées a réuni sur l’état de la société française dans ce qui est devenu une édition spéciale de Cause Commune, tous les projets de loi et propositions avancés par nos parlementaires dans la bataille permanente de contrepropositions qui est la nôtre, tout le travail de l’Anecr, Espace Marx, de la Fondation Gabriel Péri, tout ce que nous apporte l’Humanité, l’Humanité Dimanche La Marseillaise et les hors-série du journal… tout cela nous donne des matériaux précieux pour nos combats. Tout ce travail doit être mieux partagé avant de dire qu’il ne se passe rien de neuf. Ceci dit, oui il faut maintenant franchir des pas pour donner de la force politique à tout cela, et le traduire dans des décisions de congrès, un cap stratégique , à la hauteur de la situation.
Nous avons maintenant trois mois pour faire ces choix. Nous pouvons rater le coche, mais nous en sommes aussi tout à fait capables.

C’est maintenant que çà se passe et çà dépend de nous, de nous tous, de notre effort collectif, de notre envie de nous dépasser ensemble pour tracer les nouvelles voies d’avenir du Parti communiste.

Je suis certain que nos choix intéressent très au-delà de nous, toutes celles et ceux qui dans la société nous regardent, nous interrogent, attendent de nos décisions, et sont pour beaucoup, j’en suis sûr, des communistes qui s’ignorent, ou qui le sont encore même s’ils se sont un temps mis à l’écart, et qui tôt ou tard nous rejoindront si nous sommes à la hauteur.

Nous ne sommes pas devant un enjeu à proprement parler interne. Ce que je veux dire par là, c’est que toutes les questions qui nous sont posées doivent être traitées en interrogeant notre rapport à la société, notre utilité face à l’état du monde, et à l’état totalement inédit de la situation politique. Un autre avenir politique de notre pays est en train de se structurer, avec de nouvelles formations politiques.

Rien n’est figé. La construction de majorités politiques ne se fera pas comme hier. D’autant que tout cela va se faire dans des rapports capital-travail profondément remodelés, des contextes géopolitiques et culturels redessinés et instables, une présidentialisation de la vie politique et de son rythme plus structurante que jamais, une menace forte des réponses populistes de droite et d’extrême-droite.

Il est normal que se mêlent dans nos discussions des éléments d’analyse sur la société française et le monde, et des éléments d’analyse critique de nos bilans, en 2017 ou plus ancien, remontant parfois aux deux ou trois dernières décennies. La crainte d’un effacement durable du parti est souvent exprimée et la question de la reconstruction de notre présence à l’élection présidentielle est légitimement posée.

Je veux toutefois dire que je ne me reconnais pas dans les bilans-réquisitoires, sans nuance ni contradictions que j’entends ou lis parfois. Je les trouve bien simplistes, même si évidement j’y suis attentif car ils comportent toujours leur part de vérité.

Je crois bien plus pour la réussite de ce congrès à une approche résolument constructive : que faire dans la situation présente et à venir ? Une approche qui serait capable en quelque sorte de dépasser nos positions, voire nos postures antérieures, de sortir ensemble par le haut de nos débats et de nos contradictions. Car il ne suffira pas de faire ou de ne pas faire ce que nous avons fait ou pas fait la dernière fois. Il faudra faire autrement dans le nouveau contexte politique en reconstruction.

Je crois que la grande majorité des communistes souhaitent cette réflexion.

Nous travaillons à un double défi à relever : ré-identifier le sens de notre combat dans ce monde en bouleversement continu, et en tirer les conséquences concrètes et immédiates dans nos choix politiques conjoncturels.

Nous pressentons combien l’idée communiste anticipe sur des recherches de commun qui travaillent en profondeur la société et le monde. Mais nous ne nous parvenons pas encore à mettre cela en musique avec efficacité , à la mesure de ce que nous sentons possible dans la société.

Je crois pour ma part que le moment n’est pas venu de figer les positions, mais de pousser encore cette discussion collective.

Nous avons trois mois jusqu’au congrès pour construire le plus large commun possible, en unifiant ce qu’il sera possible d’unifier entre les textes en discussion, en tranchant des questions qui devront l’être par un choix majoritaire, en décidant de poursuivre le débat sur certaines questions qui peuvent être tranchées par le travail à venir.

La première étape dans six semaines, les 4, 5, 6 octobre sera pour les communistes de choisir, parmi les quatre proposées, la base commune sur laquelle travailleront l’ensemble de nos conférences de section, départementales et le congrès lui-même.

Je considère, vous le savez, que la base commune proposée par le Conseil national, est la plus ouverte à la poursuite de cette construction commune.

J’inviterai les communistes à la retenir pour poursuivre nos travaux, à participer nombreux au vote et je le ferai pour favoriser l’avancée de notre élaboration commune jusqu’au congrès. Parmi tous les points en discussion, je veux pour terminer en souligner quelques uns qui me paraissent essentiels si nous voulons que des transformations offensives de notre parti voient réellement le jour. Je n’en évoquerai que trois pour faire bref.

Les textes en discussion affirment tous à leur manière l’actualité du communisme pour répondre à la profonde crise de civilisation dans laquelle le capitalisme enfonce l’humanité.

Mais chacun voit bien que cette affirmation ne découle d’aucun mouvement spontané vers l’émancipation solidaire de l’humanité.

Le pire peut aussi advenir. Comme le dit l’économiste Jean Gadrey « si l’on attend l’extinction du capitalisme pour agir, il est probable que les civilisations humaines se seront effondrées avant ».

Plus encore que le parti de la parole communiste, nous devons être le parti de l’initiative communiste. C’est-à-dire notre parti, celui qui favorise que grandisse concrètement dans les consciences, les expérimentations sociales, les conquêtes sociales et démocratiques, les imaginaires et les perspectives que se forment les humains : l’idée et la réalité d’une société post-capitaliste débarrassée des aliénations qui entravent les humains.

« Si dans la société telle qu’elle est, nous ne trouvions pas, masquées, les conditions matérielles d’une société sans classe, toutes les tentatives de la faire exploser ne serait que don-quichottisme », disait déjà Karl Marx.

C’est aujourd’hui dans la société concrète du XXIème siècle que nous devons trouver ces conditions, faute de quoi notre discours peut être sans prise réelle.

Importe donc en premier lieu notre capacité à identifier dans les convulsions de la crise, dans les aspirations montantes de la société, les germes d’une société nouvelle et à donner alors les moyens d’agir à ceux et celles qui veulent s’en saisir. Ce n’est donc pas seulement notre initiative mais l’initiative des travailleurs, des femmes, des producteurs pour se libérer qui doit être encouragée par notre action.

Un exemple : la lutte des Ehpad soulève un problème majeur de civilisation. Allons-nous répondre à la prise en charge de la dépendance par la construction d’une réelle prise en charge de service public, par une nouvelle phase d’essor de la Sécurité sociale, ou laisserons-nous le marché avec ses terribles injustices et son inhumanité gérer cette dimension croissante de la vie humaine ?

Pousser jusqu’au bout cette lutte, jusqu’à arracher une nouvelle conquête de société, n’estce pas la tâche de l’initiative communiste à l’égal de celle que fut la création de la Sécurité sociale ?

Mais cette exigence, devenir le parti de l’initiative communiste dans le XXIème siècle, sans quoi ne nous ne réinscrirons pas à un haut niveau le communisme dans notre époque, a alors de multiples conséquences.

J’en cite quelques unes, déjà débattues dans nos textes mais pas toujours réellement discutées : la nécessité d’une attention sans hiérarchie à toutes les luttes potentielles d’émancipation, du statut du travail à la libération féministe, par exemple ; le besoin de revaloriser considérablement le niveau de nos luttes européennes et mondiales pour se mettre au niveau de l’époque ; la valeur centrale d’une pratique démocratique de la politique qui place en toutes circonstances les citoyens en situation d’acteurs …

C’est en ce sens aussi qu’il nous faut concevoir autrement notre action dans la durée en s’en donnant les moyens. Nos thèmes d’action doivent être durables, visibles. C’est aussi pour cela que nous proposons de structurer de véritables réseaux d’action agissant dans la durée avec tous les acteurs concernés qui veulent s’y impliquer.

Deuxième point que je veux évoquer brièvement, celui de notre travail de rassemblement, de notre travail unitaire. Il est constitutif de notre conception démocratique du changement. Mais si, comme le dit la base commune du Conseil national, initiative communiste et construction de front d’action unitaire sont indissociables, autre chose est de parvenir à concilier réellement les deux.

Notre travail en la matière doit être réévaluée et repensée de manière plus offensive dans toutes ses dimensions. L’unité de conscience des salariés est un enjeu majeur à reconstruire, en France comme à l’échelle européenne et internationale face à l’entreprise permanente de division et d’éclatement du salariat, pourtant archi majoritaire dans nos sociétés d’aujourd’hui.

Notre pensée et notre action politique sur le travail, dans l’entreprise comme hors de l’entreprise, doit redevenir une priorité. Et au plan de l’unité politique, l’idée d’un nouveau front social et politique a besoin d’être beaucoup plus discuté, et probablement encore enrichi ou modifié, car je l’ai dit, le chemin vers de nouvelles majorités politiques sera inévitablement inédit compte tenu de la situation dans laquelle nous sommes.

La dimension citoyenne de ces constructions politiques sera probablement centrale, par exemple dans les élections municipales, mais aussi dans les mobilisations sociales.

Nous avons aussi besoin d’une appréciation lucide et dépassionnée des évolutions en cours de la recomposition politique. La gauche a changé et nous devons la regarder telle qu’elle est pour savoir comment agir.

Enfin, dans les transformations de notre organisation elle-même, je crois essentiel et insuffisamment apprécié pour le moment dans nos discussions les efforts engagés pour refonder trois dimensions de notre travail, des changements qui sont attendus et dont nous avons un impérieux besoin : la formation avec notamment la mise en chantier d’ Université permanente ; la communication et l’organisation numérique du parti avec la nouvelle plateforme qui verra le jour fin octobre ; et la refonte de notre communication sur laquelle nous travaillons activement en vue du congrès.

Je veux également dire avec clarté ma conviction que nous devons aller vers une réorganisation profonde de notre direction nationale et de son travail. Si j’ai dit ma disponibilité, je l’ai fait en pleine conscience de cette exigence. Je ne souhaite pas clore le débat mais l’ouvrir et au grand jour. Pour moi, il n’y a pas de tabou : du secrétaire national à notre présence médiatique, de l’efficacité de l’animation nationale de notre travail aux processus démocratiques de mise en commun, d’élaboration, de prises de décision… tout doit être réévalué.

Notre conseil national, j’aurai l’occasion de m’en expliquer, doit être resserré pour plus d’efficacité et, à tous les niveaux jusqu’à l’exécutif national, l’association de tous les lieux de décision et d’élaboration du Parti, les fédérations et les sections, les commissions de travail et les élus (je pense singulièrement aux parlementaires et aux maires) doit être réorganisé. Mais si tout cela doit se faire, c’est avec les communistes, pas dans des discussions de couloir ou des discussions d’initiés.

C’est aussi cela la force du parti communiste : sa démocratie interne, avec laquelle aucune autre formation politique ne peut rivaliser.

Voilà, cher-es camarades, ma modeste contribution de rentrée.
Chacun devra livrer la sienne pour réunir ensemble un congrès « extraordinaire ». Au soir du 25 novembre, j’en suis convaincu, notre congrès peut faire événement, un événement utile aux luttes de notre peuple. Soyez assuré que je consacrerai toutes mes forces d’ici là à combattre les sceptiques et les blasés. On ne gagne que les combats qu’on mène. La réussite de notre congrès en est un, auquel je vous invite à consacrer vos forces et vos énergies.
Bonne université d’été et rendez-vous à toutes et tous à la fête de l’Humanité !
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Le mercredi 22 août, le PCF organise, avec le MODEF (syndicat agricole), des ventes solidaires de fruits et légumes.
Une initiative solidaire, du vivre ensemble en ces temps difficiles, de soutien aux producteurs, mais aussi de résistance et d’alternative. 4 points de vente en Seine-et-Marne
  • à la Maire annexe pour Mitry-le-Neuf
  • devant la Poste au Bourg à Mitry-Mory
  • angle de la Rue du Marché et de la Rue de la République à Brou-sur-Chantereine
  • devant l’Ecole maternelle des pêcheurs à Vaires-sur-Marne
Les communistes proposent une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous. L’agriculture doit redevenir stratégique pour la France.

* Une agriculture qui garantisse la souveraineté et la sécurité alimentaire.
Lire la suite - 22-08-2018

Les communistes proposent une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous. L’agriculture doit redevenir stratégique pour la France.

* Une agriculture qui garantisse la souveraineté et la sécurité alimentaire.
* Une alimentation qui réponde aux besoins humains et non aux spéculateurs.
* Vivre dignement de son travail est légitime.

Il faut augmenter les salaires, revaloriser les pensions et porter le SMIC à 1700 euros afin de retrouver du pouvoir d’achat. Une juste rémunération du travail paysan et des salariés agricoles est la condition du développement de l’emploi agricole.

* L’agriculture paysanne permettrait de garantir une alimentation de qualité, nutritive et gustative à tous.
* D’engager la transition écologique de l’agriculture.

Les communistes proposent des mesures concrètes.

* Bloquer les prix des denrées alimentaires de base (lait viandes, pain, fruits et légumes) sur le ticket de caisse.
* Taxer les importations abusives qui pillent les productions locales et détruisent l’environnement.
* Soutenir des Politiques Publiques Agricoles. Planifier la production, réguler les marchés (calendrier d’importation), préserver le foncier, soutenir les exploitations et filières les plus fragiles.

Les communistes proposent un pacte d’engagement législatif

* Obligation d’indication d’origine des produits agricoles et de la mer, transformés ou non.
* Encadrer les marges de la grande distribution par la mise en place d’un coefficient multiplicateur.
* Une conférence annuelle sur les prix agricoles et alimentaires.
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Congrès de Versailles : contre la monarchie présidentielle, les parlementaires communistes prêteront serment pour la démocratie
Le 9 juillet, le président de la République, Emmanuel Macron, convoque une nouvelle fois les parlementaires en Congrès au château de Versailles. Le Président des riches agit de plus en plus comme un monarque au dessus du peuple, attendant du Parlement qu’il se contente d’exécuter ses directives politiques.
Ce jour là, Emmanuel Macron lancera une inquiétante révision de la Constitution et des lois organisant les institutions de la République, dont l’examen débutera dès le lendemain en séance à l’Assemblée nationale. Le projet pr&eac...
Lire la suite - 09-07-2018

Ce jour là, Emmanuel Macron lancera une inquiétante révision de la Constitution et des lois organisant les institutions de la République, dont l’examen débutera dès le lendemain en séance à l’Assemblée nationale. Le projet présidentiel vise à concentrer davantage les pouvoirs, à en éloigner encore plus les citoyens, à réduire le rôle du Parlement et le pluralisme de sa composition. Nous alertons. Notre démocratie se porte mal. Avec ce projet, tout va s’aggraver.

Nous, député-es, sénatrices et sénateurs communistes, dénonçons ce projet et la méthode qui consiste à le faire adopter dès cet été, sans débat public dans le pays, sans consulter nos concitoyens, alors qu’ il s’agit d’un bouleversement majeur de nos institutions et de la Constitution.

Nous nous engageons à combattre ce projet dangereux pour la démocratie en faisant éclater la vérité sur son véritable contenu, à agir, propositions à l’appui, pour une nouvelle République, à exiger la consultation par référendum de notre peuple à l’issue du débat parlementaire, comme le permet l’article 89 de la Constitution.

Le 9 juillet, avant l’ouverture de la réunion du Congrès, nous nous rassemblerons à 13h devant la salle du Jeu du paume à Versailles, pour prêter publiquement serment et fidélité à ces engagements, au respect de la souveraineté populaire, pour lancer le débat public dans le pays et une campagne nationale de pétition exigeant le référendum auquel les Français et les Français ont droit. Nous appelons les élus qui partagent nos convictions et ces exigences démocratiques à se joindre à nous le 9 juillet devant la salle du jeu de Paume.

Le monarque Macron n’aura pas la dernier mot ! Mobilisation citoyenne !
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PLAN HÔPITAL
NOTRE SANTÉ EST EN DANGER
Manifestation à Fontainebleau à l'appel du collectif de défense des hôpitaux publics avec les syndicats et le soutien des cheminots.

STOP à la suppression des services publics,
STOP aux regroupements hôspitaliers,
STOP à la privatisation de la santé,
STOP aux parkings payants,
STOP à l’organisation de la pénurie
Le personnel des hôpitaux est malade de ne pouvoir prendre en charge correctement les patient.e.s, malade des injonctions contradictoires, malade de la recherche éhontée de la rentabilité par les directions. Selon les chiffrages syndicaux, il manque du personnel dans les hô...
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Site de Nestlé à Noisiel : les emplois et la vocation économique du site doivent être préservés !
Les élu.e.s Front de gauche à la Région Ile-de-France et à l’Agglomération Paris la vallée de la Marne apportent leur soutien aux salariés de Nestlé à Noisiel, et demandent le maintien de l’activité économique sur ce site. Alors que le groupe Nestlé a décidé il y a quelques mois, dans le cadre d’une restructuration de son siège français, de se séparer du site de Noisiel, de lourdes inquiétudes pèsent sur le devenir des salariés, ainsi que sur la pérennité des activités économiques sur ce site.
Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « les restructurations engagées par Nestlé se sont déjà traduites par les départs de nombreux salariés, et par la précarisation de nombreux autres. Le groupe Nestlé met des salari&eacu...
Lire la suite - 21-06-2018

Pour Sylvie Fuchs, conseillère régionale, « les restructurations engagées par Nestlé se sont déjà traduites par les départs de nombreux salariés, et par la précarisation de nombreux autres. Le groupe Nestlé met des salariés au chômage et des familles dans la précarité, alors même qu’il a bénéficié ces dernières années de dizaines de millions d’euros d’aides publiques sous la forme de crédit d’impôt recherche (CIR) et de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Ce n’est pas admissible, nous demandons à l’Etat d’intervenir face à cette gabegie financière, dont les conséquences sociales sont lourdes ! »

Pour Vanessa Ghiati, conseillère régionale, « en outre, nous avons tout lieu d’être inquiets sur l’avenir du site de l’ancienne Chocolaterie Menier à Noisiel, dont Nestlé a décidé de se séparer. Tout porte à croire que Nestlé cherche à tirer profit d’une opération immobilière sur ce site. Mais comme le rappellent les salarié.e.s et les élu.e.s, ce site doit rester une zone d’activités économiques, conformément aux Plans locaux d’urbanisme des villes concernées, Noisiel et Torcy, et favoriser le développement de l’emploi. Alors que l’activité industrielle en Seine-et-Marne ne cesse de chuter, et que l’Ile-de-France toute entière doit redynamiser son tissu industriel, l’Etat et la présidente de Région Valérie Pécresse doivent intervenir pour préserver la vocation économique de ce site historique et les emplois sur ce secteur ».
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Le Collectif 77 de soutien aux Mineurs et Jeunes Majeurs Etrangers appelle à un rassemblement citoyen
vendredi à 9h devant le conseil départemental

Depuis l’été 2017, le conseil départemental de Seine-et-Marne a pris la décision de ne plus accompagner les mineurs isolés étrangers après leur majorité, en cessant de signer des contrats jeunes majeurs et en interrompant leur prise en charge, notamment en matière d’hébergement.
Depuis l’été 2017, le conseil départemental de Seine-et-Marne a pris la décision de ne plus accompagner les mineurs isolés étrangers après leur majorité, en cessant de signer des contrats jeunes majeurs et en interrompant leur prise en char...
Lire la suite - 15-06-2018

Depuis l’été 2017, le conseil départemental de Seine-et-Marne a pris la décision de ne plus accompagner les mineurs isolés étrangers après leur majorité, en cessant de signer des contrats jeunes majeurs et en interrompant leur prise en charge, notamment en matière d’hébergement.

La situation s’est aggravée depuis le mois de mai dernier : de nombreux mineurs isolés étrangers pris en charge par l’aide sociale à l’enfance se voient refuser leurs demandes de poursuite de scolarité. Concrètement, cela prend une forme différente selon l’orientation choisie par le jeune :
– Un jeune de 16 ans scolarisé au collège souhaite s’inscrire au lycée : sa demande est refusée par son tuteur légal, le président du Département.
– Un jeune de 16 ans et un mois souhaite démarrer une formation qualifiante : alors qu’il a été admis en centre d’apprentissage, qu’un employeur est prêt à l’embaucher, sa demande est refusée par son tuteur légal, le président du Département.

Cette pratique intervient peu de temps après le rejet par le conseil d’Etat, le 13 avril 2018, de l’appel formulé par le département de Seine-et-Marne de la décision du 21 mars 2018 rendue par le tribunal de Melun qui enjoint le président du conseil départemental de poursuivre la prise en charge d’un jeune majeur injustement interrompue afin que ce dernier termine son cursus scolaire déjà engagé.

Cette situation est inhumaine et inadmissible. Il est important de rappeler ce que disposent la loi et les conventions internationales : notamment l’article 3-1 de la convention internationale des droits de l’enfant indique que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».

Aujourd’hui, ce sont des dizaines de jeunes qui sont concernés par cette situation dans la grande majorité des collèges et lycées de notre département : certains fréquentent ces établissements depuis plusieurs années et se sont parfaitement intégrés.

–  Qu’en est-il des efforts de ces jeunes pour intégrer un pays qui n’était pas le leur ?

–  Qu’en est-il de l’investissement des membres des équipes éducatives des établissements scolaires, des structures d’hébergement, de l’aide sociale à l’enfance, des associations ?

– Qu’en est-il des liens construits avec les camarades de classe, avec les compagnons de sport, avec les adultes rencontrés ?

– Qu’en est-il de l’investissement financier qui a été fait pour les accompagner à devenir de futurs citoyens ?

Si le conseil départemental ne revient pas au plus vite sur ses décisions, de nombreux jeunes risquent de se retrouver dans une situation de désespoir complet : plus de scolarité, pas de formation, pas d’emploi, plus d’hébergement. Quelles seront alors leurs solutions pour survivre ?

C’est pourquoi, nous, membres du Collectif 77 de soutien aux Mineurs et Jeunes Majeurs Etrangers serons présents,  vendredi 15 juin, devant l’hôtel du département pour demander au président de :
– ne plus empêcher les jeunes de poursuivre leur scolarité au collège, au lycée ou en centre d’apprentissage en signant les documents nécessaires (formulaires d’inscription et contrats de travail),
– reprendre la signature des contrats jeunes majeurs et cesser de mettre à la rue des jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance le jour de leur 18e anniversaire.
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Mineurs non-accompagnés – Le Groupe de la Gauche Républicaine et Communiste interpelle le président du CD77
En écho à la manifestation du collectif de soutien aux mineurs isolés, qui se tenait devant le Conseil départemental, le groupe a demandé que soit présenté très vite un bilan départemental afin de connaître le nombre d’enfants et de jeunes concernés, les démarches de reconstitution d’état-civil, les dispositifs d’hébergement et de poursuite de scolarité. Interpellé sur le refus du Département, tuteur légal, de signer des contrats d’apprentissage ou des inscriptions en lycée, l’exécutif n’a pas apporté de réponses précises sur la question.
Nous sommes venus soutenir les jeunes étrangers isolés, victimes des choix honteux de la majorité du Conseil Départemental (hors la loi, car condamnée par le tribunal administratif), le collectif 77 de soutien aux Mineurs et Jeunes Majeurs Étrangers et notre...
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Avec les retraités de Seine-et-Marne pour exiger des pensions de dingue.

L’union syndicale des retraités de la CGT77 a déposé ce matin des centaines de pétitions à la permanence de la députée de la circonscription lui demandant à d’entendre et de soutenir leurs revendications.
Avec Sylvie Fuchs, conseillère régionale, nous avons remis les exigences du PCF, avec entre autres la suppression de la CSG. Osera-t-elle aller dans le sens de la suppression de la pension de réversion lors du prochain projet de réforme des retraites? A regarder les r&eac...
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En soutien à la marche citoyenne et solidaire pour les migrants initiée par l’association de l’auberge des migrants de Calais.

Dimanche est une étape attendue, continuons de les soutenir, Maya et François et toutes les associations et citoyens qui les accompagnent.

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De Bray à Melun en passant par Montereau, Varennes et Samoreau
Marche Citoyenne et Solidaire Nous marchons pour l’accueil des migrants, contre le « délit de solidarité », contre le blocage de la frontière franco-italienne et de la frontière franco-britannique.

LAISSEZ LES PASSER !

Nous demandons la libe...
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Conseil national des 2 et 3 juin 2018 - Proposition de base commune et commissions
Pour son congrès, le PCF met toutes les options sur la table.
La direction nationale a adopté, par 49 voix pour, 26 contre et 16 abstentions, son projet de texte d’orientation (de « base commune », selon la terminologie militante). Celui-ci a été vigoureusement discuté. Sa version initiale a non seulement ét...
Lire la suite - 03-06-2018

La direction nationale a adopté, par 49 voix pour, 26 contre et 16 abstentions, son projet de texte d’orientation (de « base commune », selon la terminologie militante). Celui-ci a été vigoureusement discuté. Sa version initiale a non seulement été largement amendée, mais « ce texte propose une manière nouvelle de régler les questions centrales qui demeurent en débat », résume Guillaume Roubaud-Quashie, responsable de la commission en charge de son écriture. Concrètement, sur trois sujets (le bilan de la période Front de gauche, les questions stratégiques et les futures directions de la formation), les différentes positions sont couchées sur le papier, dans des encarts « En débat ». « C’est une ouverture et une nouveauté d’intégrer une problématique contradictoire dans le texte. Sur ces points-là en particulier, nous considérons que ce qui est proposé dans le projet de base commune doit être approfondi », détaille Pierre Laurent.

Les adhérents trancheront par un vote du 4 au 6 octobre

La direction communiste a aussi, ce week-end, fait un pas de plus vers les élections européennes de mai 2019. Ian Brossat, maire adjoint au logement de la Ville de Paris, a été désigné « chef de file », entouré par une équipe composée notamment des députés européens sortants Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat. Le PCF a redit « sa disponibilité pour une liste qui unisse les forces de la gauche sociale, écologique et politique ».
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Le projet de loi sur la réforme de la SNCF arrive en débat au Sénat.
le groupe Sénateurs Communistes Républicains Citoyens et Écologistes a reçu les syndicats français (CGT, SUD rail, CFDT et UNSA) mais aussi des représentants des syndicats d’autres pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, Luxembourg, Grande-Bretagne...) autour de cette réforme.



A voir Nous demandons la suppression de cet article qui prépare la privatisation de la SNCF par Eliane Assassi

A voir Allez-vous enfin nous expliquer pourquoi vous transformez la SNCF en société anonyme ? par Fabien Gay

A voir Non à la filialisation de Gares et Connexions par Christine Prunaud

A voir La reprise de la dette annoncée par le gouvernement, une obligation comptable liée à la transformation en société anonyme par Eliane Assassi

Tous nous ont alerté sur les risques de l’ouverture à la concurrence et de la privatisation du transport ferroviaire qui ont conduit dans chaque pays à une dégradation du service rendu aux usagers, à une dégradation des conditions de travail des cheminot...
Lire la suite - 29-05-2018

Tous nous ont alerté sur les risques de l’ouverture à la concurrence et de la privatisation du transport ferroviaire qui ont conduit dans chaque pays à une dégradation du service rendu aux usagers, à une dégradation des conditions de travail des cheminots, à l’explosion des prix et à la réduction des offres de transport.
Nous étions également présents au rassemblement des syndicats devant le Sénat.

Nous soutenons les cheminots et nous nous opposerons à cette réforme qui vise à ouvrir à la concurrence le transport ferroviaire et, à termes, à privatiser la SNCF, mais aussi à l’ouverture à la concurrence, au changement de statut de l’entreprise, de la fin du statut des cheminot...

Le débat commencera à 17h45 après le vote sur le projet de loi pour la programmation militaire de 2019 à 2025 et les questions d’actualité au gouvernement.

Notre présidente du groupe, Eliane Assassi posera la Motion tendant à poser la question préalable, puis Guillaume Gontard s’exprimera pour notre groupe dans le débat général. Je serai à 18h30 sur Public Sénat pour débattre de cette question.

Réforme de la SNCF : après la discussion générale, une question taraude : pourquoi, madame la Ministre, transformer trois Epic en SA? Personne ne le demande ! Quel est le véritable projet, si ce n’est la préparation d’une prochaine privatisation ? Nous avons tous en mémoire l’exemple d’Engie.

Réforme de la SNCF, épisode 2 :
Comme nous n’avions pas de réponse claire sur les raisons de la transformation des EPIC en SA, je repose la question. L’incessibilité prônée par le Gouvernement, suite à la mobilisation des cheminots, ne garanti pas que la privatisation n’aura pas lieu.
On se souvient de GDF, dont les titres étaient incessibles ; on y a accolé une autre entreprise privée, Suez. Aujourd’hui devenue Engie, l’État ne possède plus que 24% du capital, les prix du gaz ont augmenté et les dividendes versées aux actionnaires aussi !

Réforme SNCF, épidode 3 : Tant que nous n’obtiendrons pas de réponse précise sur les raisons réelles du changement de statut des trois EPIC en SA, qui n’est ni une demande de l’UE, ni des usagers, ni des cheminots, nous poserons la question.
La seule personne pour, c’est encore Guillaume Pépy...
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Équilibre dans le secteur agricole et alimentaire : droit de la concurrence
Agriculture et alimentation: "Il vous faudra à un moment choisir entre la logique de Bruxelles et l’agriculture, entre Bruxelles et l’abandon des campagnes, entre Bruxelles et les enjeux sociaux, culturels et environnementaux." - Sebastien Jumel

Alors que l’Assemblée...
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Banlieue : Macron mise sur la chance plutôt que sur l’égalité
Pendant plus d'1h30, le président Macron a parlé de la banlieue sous un mot d’ordre une chance pour chacun. Mais la chance n’a rien à y voir!

A voir Intervention du sénateur communiste Fabien Gay
L’égalité républicaine, les services publics sont les oubliés de son long monologue et de ses actes depuis un an. Cinq millions d’habitant.e .s, un jeune de moins de 25 ans sur cinq habite un des 1.500 quartiers particulièrement défavorisés ...
Lire la suite - 22-05-2018

L’égalité républicaine, les services publics sont les oubliés de son long monologue et de ses actes depuis un an. Cinq millions d’habitant.e .s, un jeune de moins de 25 ans sur cinq habite un des 1.500 quartiers particulièrement défavorisés ciblés par la politique de la ville. Un.e habitant.e. sur deux vit sous le seuil de pauvreté.

Le budget alloué par l’État à ces quartiers est 30 % inférieur au reste de la France. Celui de la culture y est inférieur de 300%. Les transports y sont six fois plus compliqués qu’ailleurs ! Bref, tous les sas d’entrée dans la République sont défaillants. Symptôme criant, le budget de la politique de la ville est passé de 10 milliards à 400 millions en dix ans.

Depuis 9 mois, des centaines d’associations et de parlementaires, de maires de tout l’arc républicain ont travaillé à partir de l’appel de Grigny. Il en est résulté 19 programmes d’actions qui ont été présentés au Président par Jean-Louis Borloo, pour un budget de 48 milliards d’euros (ce qui représente 1/3 des subventions allouées au CICE).

Face à cet immense travail de propositions, Macron a raté son grand oral, avec un ton de donneur de leçons et beaucoup de mépris pour le travail des élus, des associations, des citoyen.ne.s, il s’est fait le porte-parole des clichés sur la banlieue.

Macron, le président autoritaire des riches, va continuer à choyer la finance. Passant aux actes, il prend aux pauvres 5 euros sur les APL, ponctionne sur la CSG de nos aînés et offre 5 milliards aux familles les plus riches. La République n’est pas au rendez-vous. Les moyens financiers, humains sont l’angle mort de son one man show. Alors que les fonctionnaires manifestent aujourd’hui contre la mise à sac des services publics, leur rétrécissement territorial, il fait le choix du déni. Il renvoie la responsabilité aux collectivités locales alors qu’elles sont asphyxiées par sa politique libérale et austéritaire.

Macron nous donne rendez-vous tous les deux mois. Nous y serons, pour y rappeler à chaque fois l’exigence d’égalité.

Mais, sans attendre, le samedi 26 mai, nous serons des marées populaires pour la justice sociale, l’égalité, la solidarité. Le samedi 9 juin, nous serons au pique-nique populaire pour demander l’égalité des territoires, place des Invalides à Paris.
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Au lycée ADER à Tournan, on rejette la réforme du Bac, le tri sélectif de parcoursup et Macron
Avec Parcoursup (et la réforme du Bac...), ce que le gouvernement met en place, c’est la concurrence généralisée entre universités, en tre lycées, entre élèves
Le tirage au sort utilisé jusqu’à présent sur la plate-forme APB pour l’accès aux filières universitaires dites en tension servait à masquer le nombre insuffisant de places dans l’enseignement supérieur et la ...
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Gaza : La France doit agir pour protéger le peuple palestinien (Pierre Laurent)
A l’appel du collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens Rassemblement le mercredi 16 mai 2018 17h30 place de la République 75011 Paris

A voir Patrick Le Hyaric : « Israël fait de Gaza une prison à ciel ouvert »

A voir En commission des Affaires étrangères, interpellation, de M. Edelstein, président de la Knesset par le député communiste, Jean-Paul Lecoq

A la veille du 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba et alors que plus de 35 000 palestinien-ne-s manifestent en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusale...
Lire la suite - 14-05-2018

A la veille du 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba et alors que plus de 35 000 palestinien-ne-s manifestent en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’armée israélienne est en train de commettre un nouveau massacre.

A cette heure et pour ce seul 14 mai, il faut compter plus de 40 morts et 1300 blessés qui s’ajoutent aux 53 palestiniens assassinés et aux 2 000 blessés par des tirs à balles réelles depuis le 30 mars, début des Marches.

Dès le premier jour, le PCF, inquiet de l’escalade, avait demandé - sans résultat - au président Macron d’intervenir et de passer de la parole aux actes.

C’est l’ensemble de la communauté internationale qui, en laissant agir le gouvernement israélien en toute impunité par son silence et son inaction, est complice de ce terrible massacre.

En prenant la décision provocatrice et contraire au droit international de déplacer son ambassade à Jérusalem, les États-Unis portent une responsabilité particulière.
De nombreux observateurs étrangers et des experts ont pu constater combien l’usage de la force contre les manifestants palestiniens pacifiques était disproportionné. Les snipers de l’armée israélienne tirent avec l’ordre de tuer.

Au vu de ces nouveaux évènements pourtant prévisibles, le PCF réitère sa demande au gouvernement de sortir de son coupable silence et d’agir pour protéger le peuple palestinien.

Il appelle l’ensemble des communistes à se mobiliser et à participer aux manifestations* qui s’organisent dans toute la France.  

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
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Commémoration de l’abolition de l’esclavage : A quand les actes ?
Le 10 et le 23 mai, nous, commémorons l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage mais aussi la souffrance des esclaves, cet asservissement humain hideux reconnu,désormais, crime contre l’humanité.
Emmanuel Macron, dans une déclaration, pour le 170ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage, a eu des morts forts : « … pour ne pas éroder la force des mots, il faut leur donner l’épaisseur des actes... je souhaite que l’Etat prenne e...
Lire la suite - 10-05-2018

Emmanuel Macron, dans une déclaration, pour le 170ème anniversaire de la 2ème abolition de l’esclavage, a eu des morts forts : « … pour ne pas éroder la force des mots, il faut leur donner l’épaisseur des actes... je souhaite que l’Etat prenne enfin sa part pour inscrire pleinement cette mémoire dans notre récit national… »

Au-delà des effets de style, il y a les paroles et les actes :
L’annonce de la fondation de la mémoire de l’esclavage à l’hôtel de la Marine à Paris n’est en fait que la preuve que les engagements pris par son prédécesseur il y a 2 ans vont être tenus. Nous n’attendions pas moins d’un président qui veut donner de l’épaisseur aux actes  et inscrire la mémoire de l’esclavage dans notre récit national.

Par contre Emmanuel Macron était attendu sur le projet du 1er musée de l’esclavage sur le territoire métropolitain, le conseil municipal de Paris s’était prononcé favorablement à ce projet, sur proposition des élus communistes, le 27 septembre 2017, une décision saluée par les associations.

Le Parti Communiste Français estime  choquant que le président, pour  refuser le projet de musée, oppose ce dernier au Mémorial Acte, en Guadeloupe, centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage.

La traite européenne a arraché à l’Afrique 12 à 13 millions d’êtres humains. La France porte la responsabilité de la déportation dֵ,2 millions de personnes dont 80 % furent destinés à Saint-Domingue mais aussi à la Martinique et à la Guadeloupe.

  Le travail de mémoire et d’éducation ne concerne pas que les départements et les territoires d’outre-mer, il ne concerne pas que les descendants d’esclaves, il concerne tous les français. Il y a un déficit historique à combler pour que la France regarde son passé colonial. IL y a 12 000 musées en France mais toujours pas de Musée consacré à la mémoire de l’esclavage, toujours pas de musée consacré aux luttes d’émancipation des esclaves, toujours pas de musée pour faire connaître les grandes figures abolitionnistes françaises comme Robespierre, Toussaint Louverture ou Victor Schoelcher.

  Le devoir de mémoire, la reconnaissance des crimes coloniaux, la lutte contre le racisme sous toutes ses formes exige que ce musée voit le jour, à Paris, avec le soutien de l’Etat. Ce serait comme le dit si bien Emmanuel Macron donner de l’épaisseur à ses actes.
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Entendez-vous les salariés, les fonctionnaires, les personnels hospitaliers, la jeunesse, les retraités.....?
Le 19 avril dans la rue pour nous faire entendre.
Notre député communiste, Alain Brunel, fait la liste de toutes les luttes et mobilisations sociales contre Macron devant tout le Gouvernement.
"Messieurs les ministres, allez-vous vous enfermer seuls contre tous ?"

Déclaration adoptée par le Conseil national des 30 et 31 mars 2018

Dans tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique Macron.

Les patient·e·s, le...
Lire la suite - 19-04-2018

"Messieurs les ministres, allez-vous vous enfermer seuls contre tous ?"

Déclaration adoptée par le Conseil national des 30 et 31 mars 2018

Dans tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique Macron.

Les patient·e·s, les personnels de l'hôpital public, des EHPAD refusent les logiques comptables et veulent des soins de qualité ; les enseignant·e·s et les parents d'élèves sont vent debout contre les fermetures de classes ; les étudiant·e·s manifestent pour une université de l’égalité et de la réussite, les usager·e·s et les cheminot·e·s tiennent à leur train et refusent la privatisation de la SNCF ; les locataires et leurs associations se mobilisent pour préserver le logement social, les usager·e·s et les personnels se lèvent pour des services publics de qualité et de proximité contre la braderie aux grands groupes du CAC 40 de l’eau, de l’énergie, des aéroports, de la Française des jeux… Les femmes revendiquent des moyens financiers et humains pour conquérir l’égalité sans tous les domaines. Les maires et les élu·e·s s'élèvent contre les politiques d'austérité qui frappent les collectivités locales. Les retraité·e·s se sont mobilisé·e·s le 15 mars pour faire valoir leur droit à une vie décente. La mobilisation du 22 mars, par son ampleur, sa diversité, nous a fait rentrer dans une nouvelle mobilisation sociale dans tout le pays.

Les communistes sont avec celles et ceux qui luttent. Elles et ils portent des propositions qui s'attaquent à la finance en proposant notamment une pétition pour que l’argent des banques et de la BCE soit mis à disposition des services publics. Ils travaillent à les rendre publiques, comme ils l'ont fait lors d'une conférence de presse le 20 mars pour la SNCF. Par leurs initiatives, ils cherchent à élargir le mouvement afin d’ouvrir un grand débat national posant l'avenir des services publics comme une réponse moderne aux besoins des habitant·e·s. C'est de notre République qu'il s'agit, de notre capacité collective à permettre l'exercice réel des droits fondamentaux pour toutes et tous les citoyens, quels que soient leur lieu de résidence et leur situation sociale.

Les communistes sont déterminé·e·s à agir avec les habitant·e·s, les organisations syndicales, les salarié·e·s, agents du service public, les forces politiques de gauche et écologistes et tous les élu·e·s attaché·e·s au développement de leur territoire pour s’opposer aux casses programmées, œuvrer au développement des services publics, construire des filières industrielles utiles pour le développement de la France. Notre proximité est une force, nous la mettons au service des luttes.

Les communistes appellent à faire du 19 avril une nouvelle grande journée de lutte et de mobilisation.

SNCF : la bataille du rail ne fait que commencer !

Les communistes soutiennent et seront aux côtés des cheminot·e·s lors des journées programmées, dont la première aura lieu le mardi 3 avril. Ils seront présent·e·s dans les 280 comités locaux de sauvegarde d’une gare, d’une ligne.

La bataille de l’opinion sera décisive. Près de 1 000 gares ont déjà fait l’objet d’au moins une distribution de tracts.

Nous appelons toutes les organisations du Parti à programmer et à poursuivre les distributions de tracts, à organiser des débats autour des propositions qui ont été présentées par notre secrétaire national et les parlementaires communistes, à participer à toutes les initiatives publiques pour la SNCF.

Concernant les collectes de solidarité, nous demandons aux organisations du Parti de se rapprocher systématiquement des responsables syndicaux cheminots de leur secteur pour voir concrètement les modalités à suivre.

Le badge « Mon train, j’y tiens » est devenu un outil à la fois de popularisation de la lutte et de solidarité concrète. Vendons-le massivement.

Appelons les fédérations, en lien avec les conseillères et conseillers régionaux communistes-Front de gauche, les Adecr à interpeller les présidences de Région. Soutenons nos élu·e·s, nos maires pour gagner la bataille de l’opinion publique.



Tour de France des hôpitaux et EHPAD

D’ici juin, les parlementaires communistes auront visité de très nombreux établissements. Le 21 avril, la commission Santé-Protection sociale propose une journée de travail pour élaborer un projet de financement de l’hôpital public. Le 5 juillet, une rencontre se tiendra à l’Assemblée nationale avec les actrices et les acteurs de l’hôpital. Un grand mouvement doit se lever pour marquer, à l'automne, de nouveaux choix budgétaires dans le cadre du PLFFS.

Énergie / Alstom

Le secteur Énergie se met en grève à partir du 3 avril.

Dimanche 8 avril, nous lançons notre campagne contre la privatisation des barrages hydrauliques à Sautet, dans l’Isère et à Éguzon dans l'Indre, et le 28 avril, nous serons dans les Pyrénées. Un cahier d’acteur énergie est en préparation. La tournée des sites d’Alstom par les parlementaires communistes se poursuit.

Les éboueurs / les Ford / les Carrefour / les Air France...

Dans tout le pays, les communistes rencontrent et soutiennent les salarié·e·s et leurs luttes pour défendre l'emploi, donc l'intérêt collectif.

Éducation nationale

►Dans les universités, le mouvement s’amplifie. Les organisations communistes aident l’UEC, le MJCF qui jouent un rôle essentiel dans le mouvement. Les parlementaires communistes sont sollicités dans plusieurs assemblées générales de professeur·e·s, comme d’étudiant·e·s.

Conseils aux victimes, solidarités concrètes, mobilisations, les organisations du Parti ne céderont rien face aux attaques de groupuscules d’extrême droite.

Une pétition est en préparation pour la liberté d’expression, la liberté d’opinion face à l’interdiction de nombreux débats dans les facultés.

►Dans ce moment de lutte dans l’Éducation nationale, le réseau École organise le samedi 26 mai une journée de travail pour enrichir nos propositions et nourrir les débats.

►Face à la ségrégation dans les universités, nous appelons les organisations du Parti, en lien avec l’UEC et le MJCF, les Adecr, à agir pour la préparation des inscriptions post-bac avec des syndicalistes étudiant·es. Nous n’acceptons pas que des milliers de bachelier·e·s se retrouvent sans affectation, ou dans une filière qu'ils n’ont pas choisie.

Culture

L'appel de Montreuil à la tenue de nouveaux États généraux de la culture suscite une adhésion forte. Les communistes sont partie prenante des combats contre la casse du service public de la culture et la précarisation des artistes et acteurs culturels.

Fonction publique

Personnels de maisons d'arrêt, fonctionnaires territoriaux, fonctionnaires de justice… Nous sommes de tous les rassemblements pour porter leurs revendications.

Démocratie – Changement de Constitution

Les organisations du Parti, en lien avec nos groupes parlementaires, l'Anecr, prolongent localement les propositions du colloque du 5 mars organisé au Sénat. Tout changement constitutionnel ne peut se faire sans débat, sans information aux citoyen·nes.

Egalité femmes/hommes

Nous sommes de tous les mouvements et actions en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes. Les mouvements qui se lèvent en France et dans le monde contre toutes les violences faites aux femmes sont au cœur de nos combats quotidiens pour l'émancipation. Notre engagement et nos propositions nourrissent ce mouvement pour débarrasser notre société de la domination sexiste.

Les territoires oubliés : pour l’égalité et la dignité

Nous soutenons les élu·e·s locaux/ales qui s’investissent dans l’appel de Grigny. Le samedi 9 juin, les fédérations des Hauts-de-France, leurs élu·e·s appellent à marcher sur l’Élysée pour qu’aucun territoire ne soit oublié de la République. Toutes les organisations du Parti travaillent à créer les conditions de la participation la plus large possible à cette marche.

Retraite des agriculteurs

La proposition de loi du groupe GDR à l’initiative d’André Chassaigne et d'Huguette Bello pour revaloriser les retraites agricoles, votée à l’Assemblée nationale, a été présentée au Sénat le 7 mars par le groupe CRCE. Le gouvernement a organisé un vote bloqué empêchant le vote au Sénat le 7 mars.

Faisons signer largement la pétition qui circule dans les fédérations rurales, sous format papier et sur le site change.org. Nous devons porter un maximum de signatures à Matignon avant le 16 mai, date à laquelle le groupe CRCE présentera à nouveau la proposition de loi au Sénat.

Logement social : un droit pour tous

Les actions se multiplient contre la loi Élan. Les maires communistes ont pris de nouveaux arrêtés anti expulsions.

Libertés syndicales

Le Syndicat des avocats de France a recensé des centaines de syndicalistes menacés de licenciement pour faits syndicaux. Les communistes sont activement solidaires.

Loi asile – Immigration

De nombreux militant·e·s communistes sont des actrices, acteurs de solidarité envers les migrant·e·s. De nombreuses déclarations montrent la colère vis-à-vis de la loi asile-immigration.

En collaboration avec des associations et des militants solidaires, le Parti communiste a travaillé à l'écriture d'un manifeste pour une France hospitalière et fraternelle. Il sera présenté le 19 avril à Paris et permettra d'ouvrir le débat public sur la loi asile-immigration.
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Le service public de transports subit actuellement une attaque sans précédent. Le choix des gouvernements successifs du tout TGV et la réduction des subventions de l’État à la SNCF ont mis celle-ci dans une situation intenable.
Macron veut faire payer cette politique incohérente aux cheminots, accusés de tous les maux, et aux usagers, auxquels il entend imposer un service public à deux vitesses : le TGV pour les riches, des cars pour les pauvres. Quand aux petites lignes locales menacées,...
Lire la suite - 16-04-2018

Macron veut faire payer cette politique incohérente aux cheminots, accusés de tous les maux, et aux usagers, auxquels il entend imposer un service public à deux vitesses : le TGV pour les riches, des cars pour les pauvres. Quand aux petites lignes locales menacées, l’Etat pourrait déléguer aux Régions le choix de les supprimer sous couvert “d’économies”. A cela s’ajoute la privatisation du réseau, demandée par les directives européennes, et dont on a déjà vu les ravages en Angleterre, mais dont Macron au plan national, comme Pécresse sur le plan régional, s’arrangent parfaitement!

Cette dernière, contrairement à ses annonces, est bien engagée dans une contre-révolution des transports : elle sous-investit délibérément dans les trains et les bus, accélère la destruction du fret ferroviaire au profit des camions, ouvre à la concurrence les lignes de tram et de bus, et fait reposer toujours plus le financement des transports sur les usagers en haussant le prix du Navigo.

Ce service public de transports en commun et de fret est pourtant un bien précieux pour répondre aux besoins des usagers, et au droit à la mobilité de toutes et tous. Mais aussi pour répondre à l’urgence écologique et climatique. Sa qualité est, en outre, étroitement liée aux conditions de travail de ses agents, qui doivent être défendues.

Parce que nous tenons à tous nos transports publics, parce que le dumping social et la rentabilité à tout prix ne profitent pas aux usagers, parce que les services publics sont notre bien commun, nous soutenons les cheminots mobilisés.
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Sylvie Fuchs, conseillère régionale PCF, est venue soutenir l’action organisée par la CGT Cheminot et la CGT énergie pour la défense de nos services publics à laquelle s’est joint Sud Rail devant la préfecture et le département à Melun.
Face à la campagne médiatique de cette semaine de la part du 1er ministre, de Macron, le président des riches chez Pernault et de Castaner le secrétaire d’État, usant, tous, d’une dialectique mensongère, il est indispensable de se mobiliser pour r&...
Lire la suite - 13-04-2018

Face à la campagne médiatique de cette semaine de la part du 1er ministre, de Macron, le président des riches chez Pernault et de Castaner le secrétaire d’État, usant, tous, d’une dialectique mensongère, il est indispensable de se mobiliser pour rétablir des vérités.

Le gouvernement actuel reproche une mauvaise organisation et gestion de la SNCF. Mais quels étaient ces dirigeants si incompétents? Ministre des Armées aujourd’hui, Florence Parly était directrice générale chargée de SNCF Voyageurs. Elle a oublié aussi ses dix-huit premiers mois à la SNCF, entre novembre 2014 et avril 2016, en tant que directrice générale adjointe chargée de la stratégie et des finances. Florence Parly a ainsi touché 52 569 euros mensuels entre janvier et juin 2017, un salaire en or que la ministre a mis du temps à déclarer. Ça, c’était pour la coûteuse boutade. Par exemple, lorsque l’on entend nos joyeux drilles, pré-cités, utiliser l’exemple de trois opérateurs différents employés pour l’affichage d’informations dans une même gare, c’est le fait de la direction, pas des cheminots.

La dette?

La dette est due essentiellement à l’État. L’État a voulu développer le réseau TGV, c’est à lui de payer ses investissements, pas à la SNCF. D’autant qu’une part de ses dettes d’investissement sont pris sur le dos des cheminots à travers le gel des salaires et la suppression de 19169 postes en 10 ans. Par ailleurs, les comptes des EPIC SNCF Réseau et SNCF Mobilités sont très sains. Le poids des investissements (l’Etat) et les intérêts de la dette plombent les résultats.

La concurrence, bonne pour les usagers?

Elle est annoncée comme un facteur essentiel pour baisser les tarifs. Nous l’avons tous constaté, l’ouverture à la concurrence de l’énergie n’a pas fait baisser les tarifs bien au contraire. Et pour le Fret, la concurrence a mis des millions de tonnes de marchandises sur les routes. Macron, chez Pernault(-Ricard) dit que le prix des billets augmentent. Le Pass Navigo des zones 1à5 est passé de 120€ à 75.20€. (au passage, merci les élus communistes à la Région). L’exemple de l’Angleterre est édifiant en la matière. En Allemagne, les cheminots faisaient grèvent ces derniers jours pour défendre leur service public. Il faut savoir qu’un opérateur privé sur une grande ligne de desserte a interrompu son offre durant 5 mois. Les opérateurs privés sont inefficients, coûteux pour le bon plaisir des ultra-riches.

Le statut des cheminots?

Nos trois drilles affirment que le statut est conservé. Conservé pour qui? Ceux qui rentreront à la SNCF? NON. Ceux qui seront repris par les opérateurs privés? NON. Au rythme de la suppression de postes à la SNCF, le statut de cheminot est en voie de disparition. Leur statut coûterait cher, la sous-traitance actuellement coûte 10% plus cher à la SNCF.

Le réseau sera maintenu?

Macron, toujours au JT de 13h, utilise l’exemple de la Poste pour nous dire que le service sera maintenu. Merci de nous avouer que les petites lignes et petites gares disparaîtront comme les bureaux de poste dans les petites villes et villages. Les collectivités étranglées par la baisse et le gel des dotations ne s’occuperont plus des petites lignes. Le réseau participe de l’aménagement du territoire et n’a pas vocation à être rentable. L’essence du service public est le droit à l’égalité pour tous sur l’ensemble du territoire.

On ferme des bureaux de poste, on ferme des écoles, on ferme des gares, les médecins partent et des déserts se développent au rythme du recul des services publics.

Le cheminot ne pense qu’à lui?

Le cheminot pense à la société, aux usagers et à la qualité du service public. Ils veulent:
  • Développer le réseau ferré, c’est bon pour le climat, pour le développement durable, pour l’aménagement du territoire
  • Le droit au transport pour tous et la démocratie. Ils veulent l’intégration des comités de ligne dans les instances décisionnelles avec un droit de véto sur les schémas de dessertes du territoire et de propositions.
Tous ensemble contre Macron et sa clique de libéraux et viva le CHE-minot pour défendre notre bien commun ferré.
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MACRON MOBILISE LES MEDIA, MOBILISONS LES CITOYENS!
Mis en difficulté dans l’opinion sur la réforme SNCF et sur l’autoritarisme de ses choix politiques, Emmanuel Macron tente, à partir d’aujourd’hui sur TF1, une nouvelle offensive médiatique pour regagner le terrain perdu. Mais, sur le fond, il ne change rien. Pour lui, il n’y a rien à négocier avec les syndicats, rien à discuter avec les étudiants, rien à amender au Parlement. Le pays ne supporte plus cette arrogance.
La pression populaire doit donc s’accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les cito...
Lire la suite - 11-04-2018

La pression populaire doit donc s’accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les citoyens ! Cheminots, fonctionnaires, étudiants, retraités, agents des services publics, salariés du secteur privé… les mobilisations sociales s’amplifient parce que le pays prend conscience que Macron, loin d’être « l’homme nouveau » qu’il prétendait être, agit en fait comme le représentant attitré des intérêts de la finance. J’appelle, au nom du Parti communiste, à dire non dans tout le pays à cette politique injuste, à amplifier le soutien aux cheminots, à étendre l’entrée dans l’action de maximum de salariés sur leurs revendications, à réussir la journée interprofessionnelle d’action syndicale du 19 avril, celle de la fonction publique du 22 mai, et à préparer une grande mobilisation citoyenne le 1er mai. Le Parti communiste propose, comme il l’a fait devant les barrages du Sautet dans l’Isère et d’Eguzon dans l’Indre, autour de l’Hôpital de Douai dans le Nord, de généraliser les chaînes humaines autour des gares, hôpitaux, Postes, tribunaux... pour mettre symboliquement sous protection citoyenne les services publics autour du slogan : « Mon service public, j’y tiens » !!! Nous mettons le badge édité par le Parti communiste sur ce thème à disposition de toutes et tous. Nous proposons également d’amplifier la tenue, dans tout le pays, de réunions publiques pour discuter des contre-propositions pour une autre logique de développement des services publics, des salaires et de l’emploi. Dette SNCF, fret ferroviaire, avenir des petites lignes, financement des investissements nécessaires dans tous les services publics, avenir des communes… tout doit être sur la table. Concernant la perspective d’un temps fort national un week-end, nous partageons l’objectif d’additionner l’énergie des secteurs en lutte et celle de tous les citoyens prêts à les soutenir. Une telle initiative n’a de sens que si elle unit les forces syndicales, les forces citoyennes et les forces politiques qui soutiennent les luttes en cours. Le PCF est disponible pour continuer à discuter des conditions à réunir pour une telle initiative. Nous soumettons à ce débat la proposition d’organiser, sur le mode de la consultation citoyenne contre la privatisation de la Poste il y a quelques années, un immense référendum populaire sur la question de la SNCF 100 % publique. Des millions de nos concitoyens pourraient y participer.
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Hubert Wulfranc - réforme ferroviaire
Pacte ferroviaire : "On défait la Nation d’un bien qui appartient solidairement à tous les français pour en faire un anonyme sur le marché concurrentiel du transport ferré en particulier et du transport des voyageurs en général."...
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Marianne Margaté réagit aux propos indécents du Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne
COMMUNIQUÉ de Marianne Margaté
Présidente du Groupe de la Gauche Républicaine et Communiste au sein du Conseil départemental de Seine-et-Marne
faisant suite à l’article publié dans le Figaro le 4 avril « Faisons enfin usage du droit de réquisition », signé par le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne
Le Président du Conseil départemental de Seine et Marne : mouche du coche anti-gréviste ! Il appelle à la réquisition des cheminots grévistes de la SNCF ! Il participe comme tant d’autres au matraquage idéologique actuel sans un mot sur les cons&...
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Résolution du Conseil national du PCF du 31 mars sur les élections européennes de juin 2019
En Europe, l’humain d’abord, pas la finance !

Les élections européennes auront lieu le dimanche 26 mai 2019 en France. Les Français·e·s devront décider qui seront les 79 eurodéputé·e·s, en métropole et outre-mer, qui les représenteront au Parlement européen. Ces élections se dérouleront dans une Europe en crise économique, sociale, écologique, politique et civilisationnelle. Le PCF s’engage à offrir à notre peuple le choix de l’humain d’abord, du progrès social et écologique, celui du changement en France et en Europe, au service des intérêts populaires.
Depuis les premiers pas de la construction européenne jusqu’aujourd’hui, en passant par Maastricht, l’Acte unique ou le Non au référendum de 2005, les communistes se sont toujours opposé·e·s à la mainmise des intérêts du capital sur la ...
Lire la suite - 31-03-2018

Depuis les premiers pas de la construction européenne jusqu’aujourd’hui, en passant par Maastricht, l’Acte unique ou le Non au référendum de 2005, les communistes se sont toujours opposé·e·s à la mainmise des intérêts du capital sur la construction européenne, rendue possible par les dirigeants politiques libéraux. Nous alertions alors sur les risques de la crise économique, sociale, écologique, politique et même civilisationnelle vers laquelle cette conception nous menait.

Les gouvernements français ont participé activement à la rédaction des traités et en ont été des exécutants zélés. Aussi, avec les classes dirigeantes des autres pays, ils auront passé les dix dernières années à utiliser les outils communs européens, à la faveur de la crise financière de 2008, pour accélérer la destruction de notre modèle de société, avec la casse de nos services publics, des codes du travail, ainsi que la privatisation et les libéralisations des secteurs jusqu’ici protégés des lois du marché dans l’intérêt des populations, tout en protégeant les intérêts des actionnaires, des banques et multinationales par l’injection massive de liquidités dans le système bancaire, sans aucune condition sur l’emploi et l’écologie, la socialisation des dettes privées et la concurrence fiscale. Les inégalités ont explosé, dans et entre les pays européens, pendant qu’une minorité s’est enrichie. Nos sociétés souffrent, sont affaiblies face à la crise financière qui vient, et sont aujourd’hui incapables de relever les grands défis du monde : développement humain partagé, transition écologique, paix et sécurité collective, alors même que la politique irresponsable de Donald Trump, la montée en puissance de régimes autoritaires, la croissance des périls pour la paix du monde rendent plus nécessaire que jamais une Europe de la coopération.

Aujourd’hui, Emmanuel Macron défend toujours cette même orientation libérale en France et participe largement à pousser l’Union européenne vers plus d’intégration libérale et militaire, sous couvert de « modernité » et de « refondation ». Le budget de la France pour 2018 qui grève lourdement l’investissement dans les services publics et les collectivités locales, les lois travail 1 et 2, l’augmentation de la CSG, la casse des universités, la situation de l’hôpital et des EHPAD, la nouvelle réforme des retraites, et la privatisation de la SNCF et des services publics, en sont les preuves.

Mais, il est devenu impossible d’obtenir le consentement des peuples pour les « réformes » néolibérales, tant le rejet de cette UE est massif et très profond dans nos sociétés. C’est pourquoi, pour poursuive leur projet et leurs objectifs de remodelages sociaux, les classes dirigeantes en Europe ont clairement opté, après le déni des référendums de 2005, pour un tournant autoritaire, en s’appuyant sur les institutions les moins démocratiques comme la Commission européenne, avec une méthode allant du contournement des parlements (comme avec le 49-3 et les ordonnances) et des souverainetés populaires jusqu’au coup d’État financier perpétré contre la Grèce, avec l’appui actif de la Banque centrale européenne et du FMI. La démocratie, les libertés politiques, comme en Catalogne, et les droits humains ont reculé à toute vitesse.

Nous voici entré·e·s dans une ère de régression civilisationnelle où la guerre est à l’horizon. La colère contre cette cogestion par le consensus libéral provoque la sanction des pouvoirs établis, mais au profit de l’extrême droite et des démagogues des partis « attrape-tout », dont les orientations xénophobes pèsent de plus en plus, jusqu’à la constitution de gouvernements droite-extrême droite, et une instrumentalisation nauséabonde de la question migratoire. L’appauvrissement, la concurrence, la peur du déclassement et le sentiment d’impuissance produisent dégoût et abstention, laissant la place aux solutions de repli national, de rejet xénophobe et autres phénomènes morbides. Le rapport des forces en Europe risque de se dégrader durablement pour la gauche et les progressistes. Le danger est grand d’avoir un Parlement européen dominé par une droite radicalisée, l’extrême droite et les populistes.

Les communistes ne seront pas les témoins horrifiés de l’accélération de l’intégration européenne néolibérale ou de la guerre des nationalismes. Nous refusons le piège idéologique tendu par Emmanuel Macron d’une division entre « pro et anti UE » – ce même piège que nous avons su déjouer en 2005 – qui évacue la question du contenu des politiques menées, et de la responsabilité des gouvernements français qui ont tous soutenu et promu ces politiques. Nous ne pensons pas non plus que l’alternative à l’Union européenne libérale réside dans une sortie de l’UE et de l’euro. Croire que cette option, dans un monde d’interdépendances, permettrait à notre peuple de se dégager du capitalisme ou de la concurrence mondiale entre les travailleurs·euses et les peuples est une illusion. Les suites du Brexit en sont une dramatique illustration. Il y a également des défis mondiaux, comme l’enjeu écologique, la lutte contre l’évasion fiscale, les gigantesques capitaux spéculatifs mondiaux ou encore la domination du dollar, qui exigent une organisation à l’échelle régionale. D’ailleurs, les Français·es comme la plupart des peuples européens ne veulent plus de cette UE, mais ne veulent pas non plus en sortir.

C’est à travers d’intenses luttes pour la reconquête de pouvoirs sur les orientations de l’Union européenne, et pour le respect des souverainetés populaires et nationales que se situe la voie d’une refondation démocratique de l’Europe. C’est bien du local au global qu’il faut défendre les intérêts populaires et ouvrir des brèches dans l’édifice néolibéral. Les luttes en cours dans notre pays ont besoin d’un rassemblement social et politique uni face aux choix du Président, face à la droite et l’extrême droite, tant en France qu’en Europe. Pour être victorieuses, ces batailles doivent allier des propositions de rupture avec les choix européens actuels et des propositions de nouvelles constructions européennes.

L’élection d’eurodéputé·e·s communistes est indispensable pour défendre les intérêts populaires et rassembler largement les forces progressistes en France et en Europe.

Dans ce contexte, le PCF entre en campagne dès aujourd’hui, autour de 3 objectifs : 1. Rompre avec l’UE libérale et porter une vision alternative de la coopération entre les peuples : au service des intérêts populaires et internationalistes. Qui décide, qui dispose des outils communs et pour quels intérêts ? Voici la question que nous souhaitons porter dans le débat public en France et en Europe. C’est une question de classe et de démocratie majeure. Nous voulons l’Europe de l’humain d’abord, non de la finance. Nous voulons une France libre dans une Europe solidaire. Nous voulons donc une France et des député·e·s européen·ne·s français·es qui agissent de manière offensive, à partir des luttes et avec toutes les forces progressistes, autour de 4 fils rouges et 14 priorités.

Quatre grands « fils rouges »

1. Contre l’Europe de la concurrence, de l’austérité et du chômage : nous voulons l’Europe de l’humain d’abord. Notre campagne portera avant tout sur la réponse aux besoins humains et écologiques.

2. Nous ne voulons plus l’Europe de la finance. L’argent doit être mis au service d’objectifs sociaux et environnementaux.

3. Nous ne voulons plus de l’Europe des coups d’État financiers. Nous voulons l’union des peuples et des nations libres, souverains et associés. Nous voulons que notre pays puisse négocier librement les contours de sa participation à l’UE, à travers une construction à géométrie choisie et dans le respect de la souveraineté populaire. Nous voulons une France libre dans une Europe solidaire.

4. Nous ne voulons pas d’une Europe dominatrice, militariste et forteresse. Nous voulons un modèle de coopération régionale qui change la mondialisation, au service de la paix, des échanges justes, et capable de penser les mobilités humaines.

Quatorze engagements pour la campagne et les candidat·e·s communistes pour l’humain et la planète

Pour les services publics : moratoire sur les directives de libéralisation, abrogation du traité budgétaire et plan d’investissement européen d’urgence pour les transports, la santé, le logement, l’école, les échanges universitaires type Erasmus, et la formation.

Pour une Europe des communs numériques, de la neutralité du Net, de la protection des données personnelles.

Pour en finir avec le dumping social : mise en place en France d’une clause de non régression et harmonisation par le haut des revenus, droit du travail et des droits sociaux, à partir de la méthode de l’européen·ne le/la plus favorisé·e, salaire minimum européen.

Pour la conquête de nouveaux droits visant l’égalité femmes/hommes dans tous les domaines, défense du droit des femmes à disposer de leur corps (IVG, contraception) et mesures de lutte contre les violences faites aux femmes.

Pour la défense de l’environnement, plan d’investissement dans la transition énergétique et écologique.

Pour un développement industriel équilibré, respectueux des territoires et des salarié·e·s, innovant au plan social et environnemental.

Pour une alimentation saine et une réforme de la PAC qui favorise l’agriculture paysanne.

Pour une Europe du partage des cultures et des langues, ouverte sur le monde : une Europe protectrice de la création et des créateurs et créatrices, des droits d’auteur·e et de la diffusion des œuvres, favorisant la diversité culturelle et le multilinguisme, protégeant l’exception culturelle contre la mainmise des GAFA, développant à l’inverse les programmes et les échanges artistiques et culturels.

Création d’un fonds européen de développement social et écologique abondé par la BCE, pour financer une vaste expansion, en coopération, de tous les services publics en Europe.

Justice fiscale : lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscales, lutte contre les paradis fiscaux, taxe sur les transactions financières et les GAFA, harmonisation des taxes sur les bénéfices des entreprises à un haut niveau.

Remise à plat du fonctionnement des institutions financières : mise sous contrôle démocratique et changement du rôle et des missions de la BCE pour que le crédit bancaire aux entreprises appuie les investissements développant l’emploi, en quantité et en qualité, et la formation et dissuade les opérations financières, la spéculation et les délocalisations.

Révision des équilibres institutionnels : la primauté aux instances élues et respect des choix souverains des peuples, renforcement des pouvoirs du Parlement européen et des parlements nationaux, révision de la procédure d’initiative citoyenne européenne.

Pour une politique hospitalière à l’égard des migrant·e·s en rupture avec l’Europe forteresse et contre la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et les discriminations.

Pour des traités internationaux de maîtrise des échanges commerciaux et des flux de capitaux subordonnés au développement commun de l’emploi, de la santé et de l’écologie, à l’opposé des traités de libre échange : refus de tout nouvel accord dégradant les conditions sociales et environnementales des pays européens.

Pour la paix : une France qui s’affranchisse de l’OTAN, refuse le projet de défense européenne, et agisse pour une conférence de paix et de sécurité collective en Europe, type « Helsinki 2 ».

Nous mettons cette vision et ces priorités dès aujourd’hui au service des luttes et au pot commun des convergences possibles entre forces de gauche.

2. A partir de cette vision, travailler les convergences pour construire une liste porteuse de l’objectif « L’humain d’abord, pas la finance » et faire élire des député·e·s communistes et de gauche, capables de défendre les intérêts populaires et de porter une autre voix de la France que celle de Macron ou de la droite LR et de l’extrême droite. À l’heure où Emmanuel Macron cherche à faire de l’élection européenne un référendum « pour ou contre l’Europe » afin d’élargir ses bases politiques, de remporter une victoire et de poursuivre la recomposition politique en France à son avantage, le monde du travail, toutes celles et tous ceux qui luttent contre sa politique, la jeunesse qui « vaut mieux que cela » et les femmes qui sont en train de bouleverser profondément et durablement les rapports humains, doivent ensemble mettre un coup d’arrêt au rouleau compresseur néolibéral. À l’heure où le Front national reste une force structurante du paysage français, et où des convergences se cherchent avec la droite radicalisée, nous ne pouvons acter l’éparpillement des forces de gauche façon puzzle. Les forces progressistes peuvent porter un coup à Macron et ouvrir un espoir pour l’avenir de notre pays et de l’Europe.

Le PCF lance un appel aux actrices et acteurs du mouvement social et citoyen, à toutes les forces de gauche opposées à la politique de Macron pour construire une plateforme commune et une liste qui incarnent le choix fondamental de l’humain face à la finance, avec l’objectif de disputer la victoire aux tenants de l’Europe du capital et du repli nationaliste. Cette liste devrait viser une très large ouverture aux acteurs du mouvement social et pourrait permettre une convergence des forces politiques progressistes, dans le respect des différences mais autour d’objectifs communs. En tout état de cause, le PCF prendra ses responsabilités pour construire une liste de rassemblement.

3. Unir et renforcer les forces progressistes dans le Parlement européen autour d’axes politiques ouvrant des brèches dans la construction libérale de l’UE. Selon les premières projections, le rapport de force pourrait une nouvelle fois se dégrader en faveur de la droite radicalisée, des populismes et de l’extrême droite. Dans le même temps, la crise de la social-démocratie et l’existence de forces en rupture avec la ligne libérale et les grandes coalitions, l’émergence de partis progressistes nouveaux, peuvent, à condition d’un travail politique de convergence de qualité – à l’image des efforts fournis dans le cadre du Forum européen de Marseille –, faire passer une étape de développement de notre groupe parlementaire, travaillant la cohérence politique et défendant un fonctionnement confédéral, comme c’est le cas aujourd’hui avec la GUE/NGL, ce qui permet la liberté dans la solidarité. Dans cette optique, nous exprimons notre opposition ferme aux logiques de division. L’issue positive pour les peuples réside dans notre capacité à dépasser ces débats pour porter ensemble, dans un front commun européen et dans le Parlement, les intérêts et les besoins populaires. La présence d’eurodéputé·e·s communistes français·es sera décisive pour y parvenir.

Le CN se dote d’outils pour engager dès aujourd’hui la campagne.

Nous lançons dès aujourd’hui une campagne d’information et de débats publics pour l’élaboration de propositions concrètes à partir de la vision et des priorités de campagne, et organiserons la diffusion de masse de notre appel dans les luttes et auprès des forces progressistes.

Nous lançons une pétition pour une autre utilisation de l’argent en Europe – et donc de l’euro – présentant la proposition de fonds européens de développement social et écologique.

Un bilan des député·e·s du Front de gauche sera édité sous forme de fascicule pour la Fête de l’Humanité. Nous demandons que soient organisées dans les médias les conditions d’un véritable débat démocratique pluraliste. Les dispositions qui figurent dans le projet de loi gouvernemental sont à cet égard inacceptables.

Nous rendrons publique une lettre de réponse à la proposition d’Édouard Philippe de participer au comité de surveillance transpartisan des « consultations citoyennes sur l’Europe ».

Nous constituons sans attendre une équipe nationale de campagne rassemblant l’équipe d’animation du chantier Europe et les secteurs du Parti concernés. Elle est chargée de rédiger dans la semaine l’appel aux forces sociales et politiques, d’établir un agenda de campagne, des matériels et initiatives publiques. Sous la responsabilité du CEN et en lien avec les fédérations, elle est chargée de rassembler les propositions de candidatures nécessaires à la construction de la liste large que nous visons. Au CN de juin, elle soumettra de premières propositions, avec comme objectif la finalisation de la liste à l’automne.
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Mobilisations du 22 mars à Paris: Référendum populaire pour le service public

Agents, usagers, retraités… et cheminots ont convergé en nombre, ce jeudi, à Paris, place de la Bastille, pour les « salaires, l’emploi et le statut » des fonctionnaires, et pour défendre un modèle de société.
Kévin n’est ni fonctionnaire, ni cheminot. L’étudiant à l’université Paris-IV est pourtant aux avant-postes du cortège des agents de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière qui ont manifesté, jeudi, à l&...
Lire la suite - 23-03-2018

Kévin n’est ni fonctionnaire, ni cheminot. L’étudiant à l’université Paris-IV est pourtant aux avant-postes du cortège des agents de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière qui ont manifesté, jeudi, à l’appel de sept syndicats (CGT, FO, FSU, CFE-CGC, CFTC, Solidaires et FA-FP). Pour lui, pas de statut à défendre, de point d’indice à dégeler, ni de plans de départs volontaires à combattre. « On n’est pas de la fonction publique, mais les services publics, nous en sommes les usagers. Et ce qu’on voit, c’est que les jeunes auront de plus en plus de mal à accéder à l’éducation nationale, avec la mise en place de la sélection à l’entrée des facs avec le nouveau système d’inscription Parcoursup. »

« Cheminots, fonctionnaires, nos demandes ne sont pas différentes »

Lancée début février sur des mots d’ordre de défense de la fonction publique, la manifestation d’hier s’est mue en référendum populaire en faveur des services publics dans son acception la plus large. Sûrement l’effet du cortège des cheminots, qui a convergé avec celui des agents d’État, territoriaux et hospitaliers en fin d’après-midi sur la place de la Bastille, à Paris, malgré une nuée nourrie de gaz lacrymogène. Mais pas que. « Cheminots, fonctionnaires, nos demandes ne sont pas différentes, analyse une agent syndiquée CGT du ministère du Travail qui garde l’anonymat pour éviter toute répression antisyndicale. Le projet de réforme de la fonction publique du gouvernement vise, comme pour les cheminots, à affaiblir les protections des agents. Ils commencent par le statut pour pouvoir proposer des plans de départs volontaires. Bientôt, ils s’attaqueront à nos retraites. Donc, aujourd’hui, je suis moi aussi cheminote. »

« Le service public, c’est la seule garantie d’un accès égalitaire au système de santé, défend Jean Vignes, secrétaire fédéral SUD santé sociaux. On ne défend pas à travers la fonction publique un privilège des salariés mais une garantie pour la population d’un accès sans sélection économique, quel que soit l’endroit, partout et pour tous. » L’infirmier psychiatrique s’inquiète de la prise de pouvoir du secteur privé lucratif sur le secteur public. « Dans certaines régions, la gynécologie en secteur 1 n’existe plus. Il faut attendre cinq à six mois pour prendre en charge certaines pathologies à l’hôpital, contre une quinzaine de jours dans le privé : ophtalmologie, pédopsychiatrie. Plus on perd de temps, plus ça se dégrade et ça devient difficile à soigner. »

Le Syndicat des avocats de France mêlé aux manifestants

Derrière un calicot CFTC, Maritza Maurin a profité d’heures de délégation syndicales pour manifester. Surveillante pénitentiaire à l’établissement pour mineurs (EPM) de Porcheville, elle n’a pas le droit de se mettre en grève sur son temps de travail. « C’était important d’être là aujourd’hui car l’annonce de la suppression de 120 000 emplois dans la fonction publique est inacceptable. Après quatorze ans, je gagne 1 700 euros net par mois et c’est compliqué quand on est mère de famille, seule, avec une fille de 18 ans en Île-de-France. Après avoir privatisé La Poste, le gouvernement s’attaque à la SNCF et bientôt à toute la fonction publique. Dans la pénitentiaire, il y a de plus en plus de partenariat public-privé, ça a des conséquences sur la qualité de la nourriture donnée aux détenus, sur la malfaçon dans l’immobilier qui entraîne des soucis dans la détention, mais aussi sur la dégradation de nos conditions de travail. »

Vers la fin du cortège, le syndicat des avocats de France s’est aussi mêlé aux manifestants. « Aux armes justiciables, joignez nos bataillons », entonnent les robes noires et jabots sur l’air de la Marseillaise. Parmi eux, la bâtonnière du Val-de-Marne, vent debout contre la réforme judiciaire et la déjudiciarisation de ce « qui est considéré comme “de petits contentieux” ». « Nous participons au service public à notre manière, explique maître Pascale Taelman, même si nous sommes des libéraux. Service de consultation, organisation du secteur “assistés”, nous sommes un pilier de l’État de droit et nous allons le quitter tranquillement si les justiciables ne peuvent plus accéder à la justice. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous participons à la convergence des mécontentements. »

Tout ne s’arrête pas à la mobilisation réussie

Claire Vincent est venue en famille, avec son père retraité. Eux aussi sont solidaires, bien qu’ils soient issus du privé. « Nous payons nos impôts pour le service public, faut pas nous l’abîmer », explique cette salariée de Groupama, déjà échaudée par les centres d’appels et autres services numérisés et robotisés que promet le gouvernement. Cette syndiquée CGT veut des êtres humains derrière les guichets et des institutions qui ne soient pas des « machines à profit » mais qui « produisent un service parce qu’il y a un besoin ».

Toutes les attentes, tous les espoirs et toutes les revendications exprimées par les 180 cortèges ne s’arrêtent pas à la mobilisation, réussie, de ce jeudi. Les salariés d’Air France entrent dans la danse dès ce vendredi. La grève en pointillé des cheminots débute le 3 avril pour trois mois. D’autres mouvements sociaux, comme celui des salariés de Carrefour, sont attendus. Les syndicats de la fonction publique se retrouvent, eux, le 27 mars, pour envisager la suite. « On fait tous face à la même logique de recul social. On a besoin de convergences face à un gouvernement qui est sur des positions dures », affirme Baptiste Talbot, secrétaire général de la fédération CGT des services publics. « On partage des problématiques communes, mais la manifestation des cheminots a créé un Larsen par rapport à notre mot d’ordre », s’inquiète cependant François Hommeril, le président de la CFE-CGC. Mais si tout le monde découvre « le vrai visage de Macron et de sa logique du tout pour les premiers de cordée, il y a sûrement des convergences à bâtir avec les autres secteurs attaqués », soutient Denis Turbet-Delof, délégué général Solidaires fonction publique.
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Bussy-Saint-Georges : les sans-papiers de France Routage obtiennent gain de cause
Pour obtenir des papiers, les 37 travailleurs occupaient symboliquement les lieux depuis le 20 février.
Les conditions de fin de conflit sont enfin réunies sachant que pour France Routage, 36 dossiers ont été déposés en préfecture pour une régularisation par le travail », indique la CGT dans un communiqué.

Selon nos informations, les ...
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Le service public ferroviaire, bien commun de la nation

Le PCF appelle à soutenir et participer massivement à la journée de mobilisation organisée par les organisations syndicales le 22 mars à Paris.

Présenté comme novateur, ce pacte ferroviaire reprend les recettes archaïques des privatisations du rail ayant eu lieu dans d’autres pays européens, avec les résultats dramatiques que l’on connaît. Aussi bien pour les usagers, que pour les cheminots.
Le service public ferroviaire, bien commun de la nation, qui répond à des enjeux écologiques, de mobilité et d’aménagement du territoire extrêmement importants, mérite mieux qu’une réforme à la hussarde.

Transformation ...
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Lors de la grande manifestation des cheminots du 22 mars à Paris, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF s’est exprimé au micro de l’Humanité.fr pour dénoncer le dangers de la privatisation de nos services publics.
SNCF : Le PCF fait ses propositions de financement pour le service public ferroviaire...
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Déclaration unitaire : Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !
Alternative Libertaire; Europe Écologie - les Verts; Ensemble; Gauche Démocratique et sociale; Génération.s; Groupe Parlementaire France Insoumise; Nouveau parti Anticapitaliste; Nouvelle Donne; Parti communiste Français; Parti communiste ouvrier Français; Parti de Gauche; République et socialisme

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s.
Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent no...
Lire la suite - 19-03-2018

Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui, Macron pousse au bout la logique de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer produisent la disparition de lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C’est toute la population qui paie triplement l’addition : financièrement, par l’inégalité territoriale induite, par sa santé altérée et par la pollution générée.

Après 20 ans d’une libéralisation amplifiée, l’empilement des directives européennes poussant dans ce sens, Macron propose d’achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires. Pour y arriver, Il accable les cheminot.tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France. La réalité est tout autre : ils et elles se battent pour sauver l’emploi des générations qui viennent.

Le train n’est pas qu’un moyen de locomotion, c’est un service public, un outil essentiel à la transition écologique et il est insupportable qu’il puisse s’arrêter aux portes des grandes métropoles. La bataille du service public ferroviaire est d’abord une bataille pour l’égalité.

Face à ce gouvernement, qui veut parachever la transformation d’un service public censé être guidé par l’intérêt général en une entreprise du CAC 40, les cheminots et les cheminotes ne sont comptables de rien. Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l’ensemble des fonctionnaires. Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne.

Macron et Philippe veulent en faire des bouc-émissaires ? Nous affirmons collectivement qu’ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d’années, qui expliquent la montée de l’extrême-droite partout en Europe.

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s.
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LE 15 MARS, LA MOBILISATION COMMENCE !
Sur la CSG, comme sur le reste... (APL · SNCF · CODE DU TRAVAIL · PARCOURSUP · TAXE D’HABITATION…) Macron nous ment !

Reconnaître le rôle des retraités dans la société française

Une retraite vraiment humaine offerte à toutes et tous suppose que l’on change les bases de notre société ; qu’on cesse de voir dans les individus de simples facteurs de production, jetables dès qu’ils ne sont plus en activité, et qu’on fasse du développement personnel à tous les âges de la vie, le sens même de l’organisation sociale.
Il est temps de reconnaître la place et le rôle des retraité.e.s dans la société actuelle !

Et pourtant, d’autres choix sont possibles ! Il faut :
  • • Revaloriser les salaires et les pensions
  • • Supprimer la TVA sur les produits...
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CDG EXPRESS POUR LES RICHES GALÈRE POUR LES AUTRES
Le gouvernement ne cesse d’afficher une volonté de mettre en avant la réponse aux besoins de transport quotidien mais fait l’inverse en imposant le CDG Express (liaison ferroviaire directe entre la gare de Paris Est et l’aéroport Charles de Gaulle à Roissy...
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A l’Assemblée, les communistes se posent en défenseurs de «lois du quotidien»
Au menu de leur première «niche parlementaire», sept textes
  • pour lutter contre les inégalités salariales,
  • donner davantage de droits aux aidants,
  • permettre la gratuité des transports scolaires,
  • lutter contre les marchands de sommeil,
  • créer une liste française de paradis fiscaux,
  • revaloriser les petites retraites agricoles,
  • exiger une COP de la finance
«On veut toucher au quotidien, on veut obtenir des améliorations, on ne veut pas attendre le grand soir ou le grand matin», avait ajouté ce chef de file des communistes.

Dans un contexte d’«attaques frontales et massives» contre les fonctionnaires, cheminots ou retrai...
Lire la suite - 09-03-2018

«On veut toucher au quotidien, on veut obtenir des améliorations, on ne veut pas attendre le grand soir ou le grand matin», avait ajouté ce chef de file des communistes.

Dans un contexte d’«attaques frontales et massives» contre les fonctionnaires, cheminots ou retraités, cette journée était aussi une «occasion de pouvoir dire que des propositions existent pour celles et ceux que nous appelons les courageux à l’inverse des +fainéants+ nommés par Emmanuel Macron», pour l’une des porte-parole, Elsa Faucillon.

S’ils ont bénéficié du soutien socialiste et «Insoumis» et été présentés pour certains comme allant «dans le bon sens» par le gouvernement et des élus de la majorité, leurs textes, repoussés en commission, ont connu le même sort dans l’hémicycle.

- ’Baisers de la mort’ -

Première retoquée par la majorité, sans débat sur les amendements: la proposition portée par Marie-George Buffet et Huguette Bello, emblématique en ce 8 mars sur les inégalités salariales. Le gouvernement a dit ne pas partager «le chemin proposé», notamment pas «le pari du renchérissement du coût du travail» pour les temps partiels.

La gauche a dénoncé une «obstruction» de la majorité, LR regrettant de n’avoir pu débattre «en hommage à toutes les femmes» malgré un désaccord de fond.

Sur les aidants, la ministre de la Santé Agnès Buzyn, prônant une «stratégie globale», a promis «des mesures législatives dans les prochains mois». «Première victoire», selon les communistes.

L’un de leurs porte-parole, Pierre Dharréville, avait appelé «à ne pas faire de cette journée une journée du dédain, de la procrastination». A l’unisson de la gauche, les LR ont déploré tout au long des débats l’attitude globale du gouvernement envers les propositions de l’opposition, estimant «qu’aucune politique ne ressort grandie d’une absence de débat».

Après le renvoi en commission du texte sur les paradis fiscaux, un «enterrement» pour Fabien Roussel, alors que le gouvernement avait dit être en accord avec ses objectifs, André Chassaigne a aussi évoqué les «baisers de la mort du 8 mars».

«Vous vous opposez à tout dès lors que le bébé n’est pas né dans vos rangs!», a aussi lancé Jean-Paul Lecoq après le «énième renvoi» du jour sur le texte sur les marchands de sommeil.

Les communistes avaient joué des réseaux sociaux pour mieux répercuter leurs messages, avec un Facebook live dès mercredi. Un usage cependant moins massif que pour l’«Insoumis D(ay)» de février et ses cinq propositions, rejetées, sur le burn-out, la fin de vie ou les contrôles d’identité.

Mais l’hémicycle était «quasi vide», même pour parler «droits des femmes», ont déploré les communistes, photos à l’appui sur Twitter. André Chassaigne a opposé «les actes de foi» mercredi «devant les caméras durant les questions au gouvernement» à «l’absentéisme» jeudi, «particulièrement important» de la majorité.

Jean-Luc Mélenchon a, lui, accusé le président de l’Assemblée d’être «le premier à faire de la propagande antiparlementaire», en n’étant pas présent alors que François de Rugy a «fait un cheval de bataille» de la lutte contre l’absentéisme. Le locataire du perchoir avait une série d’engagements, a souligné son entourage.
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Une victoire citoyenne contre Europacity !
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé ce mardi 6 mars l’arrêté préfectoral qui prévoyait la création de la ZAC du Triangle de Gonesse, où devait être implanté le projet Europacity.
Les élu.e.s Front de Gauche de la Région Ile-de- France se félicitent de cette décision, qui doit mettre un terme à ce projet.

Pour Jean-Michel Ruiz, conseiller régional, « cette décision est une grande satisfaction pour les nombreux cito...
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Décidément, ni l’enseignement, ni la réussite scolaire ne sont au rendez-vous du progrès social.
Devant l’inspection académique à Melun auprès des enseignants du collège Politzer de Dammarie pour défendre la réussite de leur 3° prépa pro et devant la préfecture pour soutenir les parents d’élèves, les enseignants et l...
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Plan Hôpital : le pire est à craindre
Devant la colère qui monte dans les Hôpitaux et les EHPAD, le ras-le-bol grandissant que nos parlementaires recueillent dans leur « Tour de France » démarré ce 12 février, Édouard Philippe a dû annoncer le lancement prochain d’une nouvelle réforme "globale, cohérente, méthodique" de l’ensemble du système de santé.
On verra ce que l’on verra. Mais, cette fois-ci, ce sera, paraît-il, la bonne, « le temps des rafistolages est révolu. Il faut mettre de l’ordre » pour l’équipe Macron.

Quand on connaît le goût de ce gouvernement pour l’austérité, la...
Lire la suite - 14-02-2018

On verra ce que l’on verra. Mais, cette fois-ci, ce sera, paraît-il, la bonne, « le temps des rafistolages est révolu. Il faut mettre de l’ordre » pour l’équipe Macron.

Quand on connaît le goût de ce gouvernement pour l’austérité, la pensée de Mme Buzyn sur les 30% de soins hospitaliers qui ne seraient pas pertinents, les 4 milliards d’euros en moins en 2018 sur le budget de la santé, dont au moins 1,6 pour l’Hôpital … le pire est à craindre quand on nous parle d’un vaste plan de « transformation de l’offre de soins et qu’il ne s’agit pas de dépenser plus mais mieux ». Un plan qui risque d’être aussi funeste que celui de la réforme de l’action publique, « CAP 2022 » annoncée en septembre dernier.  

L’enveloppe annoncée de « 100 millions d’euros par an en plus de l’ONDAM, l’objectif national des dépenses de l’assurance maladie » va grossir les entreprises du numérique. C’est une insulte aux personnels de santé maltraités par un manque criant de personnels et de moyens. La réforme du financement à l’activité (T2A) est un leurre, l’arbre cachant la forêt : une offre de soins publique peau de chagrin ! Plus grave encore, le tout ambulatoire est réaffirmé alors que chacun voit bien s’étendre, en zone rurale comme urbaine, la désertification médicale. La seule remise en cause du Numérus clausus ne saurait suffire à répondre aux maux créés, car il faut plus de dix ans pour former un généraliste et quinze pour un spécialiste. Et que dire de l’état de nos universités sélectives et sans moyens suffisants pour accueillir plus d’étudiants médicaux ou paramédicaux.  

Lors de leur États généraux du progrès social, le 3 février dernier, les communistes ont invité largement à faire état des 1700 luttes, selon la CGT, qui poussent le Premier ministre à sortir du bois. Ils ont décidé de tout faire pour aider à cette convergence des luttes, mais aussi à donner les bonnes réponses à la crise que rencontrent personnels et malades. Il y a urgence à changer de logiciel, à reprendre l’argent qui depuis des décennies passe de la Sécu dans les poches du Patronat, à la financiarisation de la santé et de la protection sociale.

Il est possible et urgent de restaurer des budgets de fonctionnement des hôpitaux publics, d’effacer la dette inique, de mettre en place un vaste plan d’embauche d’emplois stables et formés, d’engager de véritables négociations avec les formations syndicales sur l’organisation et les conditions de travail.
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Appel des États généraux du progrès social
Après les États généraux du 3 février, poursuivons nos combats pour le progrès social
Les États généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiq...
Lire la suite - 05-02-2018

Les États généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiques, syndicaux et associatifs, de citoyen.ne.s engagés dans des luttes et des projets qui portent l'ambition d'un nouveau progrès social pour la France. Plus de 1000 personnes ont participé à ce rendez-vous.

Leur message doit être entendu par le Président de la République et le gouvernement :

La politique du pouvoir aggrave les inégalités et conduit à fracturer notre société en deux : une société d'insécurité sociale, toujours plus précaire, pour des millions de nos concitoyen.ne.s et une société d'aisance et de bien vivre pour une minorité aisée, pour les plus riches et les détenteurs de capitaux. Cette politique, non seulement met à mal les grandes conquêtes sociales et s'oppose aux valeurs de la République, mais empêche également un avenir de progrès pour tou.te.s.

A l'opposé de la vision présidentielle d'une start-up nation inégalitaire, un nouveau progrès social pour la France est possible. Nous voulons une politique d'égalité et de solidarité, à commencer par l'égalité femmes-hommes dans tous les domaines. Une politique qui vise l'émancipation au travail, la sécurisation de l'emploi et de la formation, une nouvelle industrialisation, le développement des services publics et de la protection sociale, le droit au logement pour toutes et tous et la promotion des communs. Une politique qui garantit les droits fondamentaux de chacun.e. Une politique qui prend soin de nos aînés et qui offre un avenir à la jeunesse.

Nous appelons nos concitoyen.ne.s, les forces de gauche, politiques, syndicales, associatives à agir ensemble et à amplifier ce message dans les mois qui viennent, en développant dans tout le pays des fronts de luttes et de progrès pour la France :

pour une sécurisation de l'emploi et de la formation qui donne un coût d'arrêt aux suppressions de milliers d'emplois dans le pays et oppose à la précarité, à la souffrance au travail, au contrôle accru des chômeurs, au manque de formation, le droit à un travail émancipé, à une rémunération à la hauteur de sa qualification, à une protection sociale pour tous les travailleurs.euses. Amplifions la mobilisation pour l’égalité professionnelle. Participons aux mobilisations en cours notamment celle des salariés de Carrefour du 5 au 10 février.

pour les droits des femmes, l’heure est à donner un prolongement au mouvement de libération de la parole des femmes pour mettre fin aux violences faîtes aux femmes dans les foyers, les lieux de travail et l’espace public, pour le partage des pouvoirs, pour l’éducation à l’égalité de la crèche à l’université, pour l’égalité professionnelle, la revalorisation des métiers dit féminisés et le droit à disposer de son corps.

pour un accueil digne des migrants à l'opposé du projet asile-immigration du gouvernement qui sera une des lois les plus répressives que le pays ait connu. Avec les associations, nous demandons l’accueil inconditionnel, l’ouverture de nouvelles places d’hébergement pour le garantir, le droit au travail pour tous les migrant.e.s, l’abrogation du délit de solidarité.

pour une nouvelle industrialisation de la France pour répondre aux besoins du pays, aux exigences sociales et écologiques. Mobilisons-nous pour stopper la vente de fleurons de notre industrie comme Alstom et pour développer une stratégie industrielle avec les travailleurs.euses et les habitant.e.s des territoires concernés. Il n’y aura pas de grandes réponses aux défis du siècle sans reconquête industrielle et relocalisation des productions. pour un service public et une protection sociale du XXIe siècle : pour une politique de santé publique qui donne les moyens aux personnels de l'hôpital public et des ehpad de remplir leurs missions, pour le droit à la retraite et pour le 100 % sécurité sociale à l'opposé des attaques actuelles contre son financement. Participons aux mobilisations des prochaines semaines, aux côtés des retraités et des personnels des ehpad le 15 mars, soutenons le tour de France des parlementaires communistes qui vont à la rencontre des soignant.e.s et le 23 juin prochain soyons au rendez-vous à Paris pour la défense des hôpitaux de proximité ; pour une école et un enseignement supérieur de l'égalité, démocratisée, pour le partage des savoirs et le développement de la recherche à l'opposé du dispositif « Parcours sup » et de la réforme du lycée. Participons à la prochaine journée d'action intersyndicale du 6 février. Mobilisons-nous également le 8 février avec les cheminots pour un service public ferroviaire de qualité et avec les travailleurs.euses de tous les secteurs qui ont rejoint cette date de mobilisation.

pour le droit au logement pour tous et toutes, le logement comme un bien public cogéré avec les habitant.e.s au plus près des territoires, grâce à un service public national du logement, à l'opposé de la politique actuelle de baisse de l'APL et de casse du logement social. Participons à la journée de mobilisation du 24 mars à l’appel de la CNL.

pour la défense de nos communes et de nos départements et un plan d'urgence pour les territoires les plus fragiles de nos villes et de nos campagnes : participons à la journée de mobilisation du 7 février contre la disparition des départements ; soyons nombreux le 18 mars prochain pour défendre la commune, maillon essentiel de la vie démocratique ; poursuivons la mobilisation engagée avec les états généraux de la politique de la ville initiée par Grigny ; et encourageons la "marche vers l'Elysée" samedi 9 juin prochain, initiée par les élu.e.s communistes des Hauts de France pour porter les cahiers des colères et des espoirs de toute une région et dire "arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales, nous voulons du neuf !", prendre le pouvoir sur la finance et mettre l'humain au coeur de tous les choix.

Toutes ces mobilisations portent en elles un avenir de progrès pour notre pays. De nouvelles victoires sont possibles en les amplifiant.

Toutes portent en commun une nouvelle utilisation de l'argent, le recul du coût du capital, des dividendes versés aux actionnaires et des intérêts payés aux banques, pour réorienter le crédit vers la réponse aux besoins sociaux et écologiques. Toutes portent en commun la nécessité de nouveaux droits pour les salarié.e.s : le refus de la toute-puissance patronale et la nécessité d'un travail émancipé, la reconnaissance de l'expertise des travailleurs.euses, de leur qualification, de leur droit à peser sur les choix des entreprises jusqu'aux choix stratégiques. Toutes portent en commun la nécessité d’un changement des institutions européennes et mondiales pour les réorienter au service de l’intérêt général et de la protection de la planète.

Chacune et chacun d'entre-nous peut agir pour faire grandir cette alternative.

Ensemble, construisons un nouveau progrès social pour la France !
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Discours de clôture de Pierre Laurent
Il me revient de conclure ces États généraux du progrès social.

La journée a été riche, très utile, et elle nous ouvre à tous de nouvelles perspectives. C’était son but.

Ces États g&e...
Lire la suite - 04-02-2018

Il me revient de conclure ces États généraux du progrès social.

La journée a été riche, très utile, et elle nous ouvre à tous de nouvelles perspectives. C’était son but.

Ces États généraux du progrès social sont une étape, une démarche, une méthode que nous allons poursuivre et améliorer tous ensemble en avançant.

Je tiens avant de poursuivre à remercier, en votre nom à tous, les municipalités et les militants qui ont accueilli ce matin les ateliers à Ivry, Malakoff, Saint-Denis, Paris et, évidemment pour cet après-midi, Montreuil et son Maire Patrice Bessac.

Ces États généraux reposent sur une conviction qui a été exprimée par vous toutes, par vous tous, au cours de la journée, une conviction forte : vivre dignement au 21è siècle, c'est possible !

Et le monde du profit dans lequel nous vivons nous en empêche et c’est insupportable !

Quand on aligne la situation inhumaine dans les Ephad, l’asphyxie de l’hôpital public, le cri d’alarme des gardiens de prison ou celui de la Procureure du Tribunal de Bobigny, le sort réservé aux migrants, les constats accablants de la fondation Abbé Pierre sur les millions de mal logés, le scandale Lactalis, les émeutes dans les magasins pour acheter du Nutella ou des couches à prix cassés… et tant d’autres scandales, on se dit que notre société va dans le mur, que le capitalisme tue l’humain et que nous avons raison de clamer avec force l’humain d’abord !

Oui, la page de ce système doit se tourner et nos luttes portent l’exigence de cette nouvelle humanité.

Vous l’avez dit tout au long de la journée, nous ne sortirons pas de la crise dans laquelle nous enfonce chaque jour un peu plus les politiques d’austérité et les logiques de rentabilité, en allant toujours plus loin dans cette direction. La modernité de Macron est une supercherie. Et les Français la paieront cher si nous le laissons faire.

Oui, contre la finance, les coûts exorbitants du capital, le gaspillage et la confiscation des richesses, du travail, des ressources de la planète par une petite minorité de privilégiés, nous faisons le choix du progrès humain, de la modernité, du partage, du service public, de la coopération , de la mise en commun !

Oui, nous pensons que servir le progrès humain prépare mieux l’avenir que de se plier aux visées égoïstes des « premiers de cordée » et des actionnaires du CAC 40 dont on attendra toujours en vain le ruissellement !

Parce qu’au pays du capitalisme, c’est bien connu, il pleut toujours où c’est mouillé, l’argent va à l’argent.

C’est d'une autre logique dont nous avons besoin.

Vous l’avez démontré tout au long de cette journée. Et nous sommes prêts à affronter, arguments et chiffres en main, qui le voudra bien dans n’importe quelle émission télévisée, car il n’y a pas d’un côté ceux qui ont la main sur le cœur et, de l’autre, les réalistes qui nous ramèneraient à la raison.

Il y a ceux qui, en soignant l’humain, prépare l’avenir commun, et ceux qui, en le piétinant, nous conduise dans un monde de violences de plus en plus dur à vivre.

Cette journée n’est donc pas un rappel de principes généraux, aussi justes soient-ils !

C’est une étape, je l’ai dit une méthode pour construire nos luttes dans la durée et pour gagner.

Nous voulons un calendrier d’actions, une démarche dans la durée pour faire entrer dans la vie des changements palpables, et l’ambition concrète d’un nouveau progrès social.

Pour gagner, il faut des idées, comme celles que nous avons échangées, des idées pour démonter le dogmatisme libéral, des idées nouvelles pour produire, vivre, coopérer autrement.

Pour gagner, il faut de la ténacité, car les luttes que nous menons seront gagnées dans la durée.

Pour gagner, il faut conquérir de nouveaux pouvoirs, de l'entreprise au plus haut sommet de l’État.

Et pour gagner, il faut de l’unité, donc notre démarche sera de toujours rassembler, sans exclusive, sans polémique inutile, dans le respect de tous.

Nous avons permis pour cela à une multitude d’actrices et acteurs de luttes de se retrouver, de mettre en commun leurs propositions et expériences, pour mieux converger dans l’action.

Je vous appelle à amplifier cette démarche dans tout le pays, en popularisant dès demain l’appel des États généraux qui vient d’être lu.

Quelle batailles voulons-nous mener ? Que voulons-nous gagner ?

La bataille de l'hôpital public, d'abord, qui doit d'urgence être placé en dehors de toute politique d’austérité !

On est en train de préparer de véritables zones blanches sanitaires, aggravant encore l'inégalité d'accès aux soins.

La T2A et la logique de concentrations font des ravages.

Des mobilisations sont en cours dans tout le pays. Plus de mille médecins ont signé un appel contre les ravages des orientations en cours.

Ce que veut la population, c'est l’égalité d’accès à une médecine de qualité, pas un « tout ambulatoire », appliqué aveuglément, qui fermera 7 lits sur 10 d’ici 2020 !

Ce que veut la population, ce ne sont pas des mégastructures hospitalières mais des hôpitaux publics, alliant performance dans la qualité des soins et proximité, travaillant en concertation avec les services spécialisés, de recherche et d’enseignement, dans un parcours de soins intégrant une offre publique ambulatoire de centres de santé, des équipes en nombre suffisant et bien formées, investies dans la prise en charge partagée.

La modernité, c'est le service public hospitalier, pas la mainmise des groupes privés sur la santé.

Nous allons donner toute l'ampleur nécessaire au Tour de France initié par les parlementaires communistes Pierre Dharréville, Laurence Cohen, Dominique Watrin, pour aller à la rencontre des personnels, des patients, des médecins.

Et je serai à leurs côtés le 12 février prochain à Lyon !

La bataille pour la dignité humaine dans les Ephad et le développement d'un vrai service public de la prise en charge de la perte d'autonomie sera au cœur de ce Tour de France.

La mobilisation tenue cette semaine à l'appel de toutes les organisations syndicales et des directions d'établissements a dit combien la situation est aujourd'hui indigne pour les salariés comme les personnes prise en charge. Militants et élus communistes y étaient présents en nombre.

Les personnels des EHPAD (publics et privés) sont confrontés à une dégradation continue de leurs conditions de travail.

La prise en charge de la perte d'autonomie a été abandonnée par l’État et livrée à diverses entités privées qui touchent des fonds publics et réalisent des profits colossaux. Ainsi, l'entreprise Korian, qui gère plus de 710 établissements, a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 3 Milliards d'euros et des bénéfices de 265 millions !

Le profit ou la dignité humaine, il va falloir choisir !

Il faut d'urgence dans ce secteur le retour d'une logique de service public. C'est notre objectif dans la durée. Le privé ne peut pas s'enrichir sur le dos de nos aînés, de leurs familles et des personnels.

Ici, à Montreuil, vous avez avancé au contraire la proposition de la création d'emplois statutaires sur la base d'un(e) soignant(e) par personne âgée, paramédicaux, aides-soignants, médecins, conformément aux objectifs du plan « Solidarité grand âge » de 2006, quand la ministre parle, elle, de débloquer 50 millions supplémentaires, soit 1 aide-soignante pour 7 EPHAD.

Avec nos élus, nos militants et nos parlementaires, nous poursuivrons l’action en ce sens.

Faire des profits, de la naissance avec l'affaire Lactalis, jusqu'à la fin de vie, avec les EHPAD, voilà la modernité à la sauce Macron dont notre société ne veut plus.

Concernant Lactalis, nous allons nous investir avec Sébastien Jumel dans la commission d'enquête parlementaire et nous sommes attentifs à la déclaration que viennent de publier en commun six organisations de la CGT et l'Indecosa CGT qui a décidé de se porter partie civile. Nous irons au bout de cette affaire pour faire la clarté sur les responsabilités du PDG, Emmanuel Besnier, une des plus grandes fortunes françaises, et des choix d'austérité des gouvernements successifs.

Çà ne doit plus continuer comme avant.

La santé n’est pas une marchandise.

Elle est notre bien commun à toutes et tous !

Le partage des savoirs, c'est un autre bien commun à construire.

La bataille qui est engagée contre la réforme du bac et l'instauration d'une sélection officialisée à l'entrée de l'Université, nous la mènerons sans relâche jusqu'à la rentrée universitaire prochaine.

Le gouvernement prend les étudiants en tenaille de manière très hypocrite. D'un côté, un budget qui ne donne pas aux universités le moyen d'accueillir une population étudiante en augmentation.

De l'autre, « Parcoursup » qui n'aide en rien à l'orientation, mais offre le moyen de sélectionner les étudiants.

Et, cerise sur le gâteau, la loi est appliquée par décret avant d'avoir été votée !

Notre groupe au Sénat a déposé un recours en référé au Conseil d’État, cosigné par l'Unef et le Snesup.

Au lendemain des mobilisations des 1er et 6 février, nous combattrons cette loi les 7 et 8 février au Sénat.

Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine, après Elsa Faucillon à l'Assemblée, portera notre voix pour défendre le droit aux études supérieures pour tous.

Je rappelle que, déjà, le groupe CRCE est le seul, au Sénat à avoir voté contre le budget de l’enseignement supérieur parce qu’il refusait aux universités les budgets leur permettant de faire face à cet afflux de candidatures.

Ce combat nous le poursuivrons sans relâche, y compris cet été et à la rentrée universitaire pour aider à inscrire tous les recalés du système.

La bataille, il va falloir la mener pour l'avenir de tous les services publics. L'attaque frontale engagée par le gouvernement pour ouvrir le permis de licencier dans la fonction publique, pour précariser l'emploi et généraliser le recours aux contractuels ouvre la porte à des privatisations en rafale dans toutes les missions de services publics.

Il manque des emplois partout, dans les hôpitaux, dans l'éducation nationale et les universités, dans la justice, dans les prisons, dans la police de proximité, dans les collectivités territoriales…

Et que dit le gouvernement aux fonctionnaires : prenez la porte ! Par ici la sortie !

C'est scandaleux, c'est irresponsable. Une grande bataille s'engage. Nous demanderons à rencontrer dans les jours à venir tous les syndicats pour mener cette bataille à leurs côtés.

Nous poursuivrons, pour les mêmes raisons, la bataille du rail, celle des transports du quotidien, du maillage urbain et rural, le plus fin aux plus grandes infrastructures, nécessaires à un droit à la mobilité égale pour tous sur tout le territoire.

La mobilisation pour la réalisation pleine et entière du réseau gagné de haute lutte du Grand Paris Express, vient à nouveau de payer avec l'engagement du gouvernement d'aller au bout de ce projet en mettant plus d'argent et d'emplois pour tenir les délais.

C'est une belle victoire après les tergiversations de ces derniers mois.

Cette bataille reste à gagner pour le ferroviaire et les transports du quotidien à l'échelle nationale, pour stopper la poursuite du saccage de la SNCF et obtenir les moyens nécessaires pour l'avenir du rail et du fret, indispensables au droit à la mobilité et à la lutte contre le réchauffement climatique.

Comme nous l’avions annoncé, la loi de 2014 qui a éclaté la SNCF en 3 entités ne sert qu’à une chose : à privatiser le transport ferroviaire, quitte à socialiser les pertes, à reporter le service public sur des régions incapables d'investir seules au niveau nécessaire, à privatiser ce qui peut rapporter et notamment certaines liaisons TGV.

Cela se traduit par des transferts sur les bus, par une régularité en berne, par des pannes liées au manque de maintenance et d'investissements, par le choix d’ouvrir aux privés dans certaines régions, par des fermetures de ligne, la suppression de points de vente car les régions n’auront pas les moyens de financer leur maintien.

Dans les régions, ils veulent passer d’un service public national décentralisé à des missions de services publics régionalisées, ouvertes à des boites privées par appels d’offres.

Et quand Macron veut bien évoquer la dette, c'est pour un chantage insupportable en mettant dans la balance le statut des cheminots et leur régime de protection sociale et de retraite, alors que, comme cela est démontré, ces éléments n’ont rien à voir avec les difficultés structurelles du ferroviaire dans notre pays.

Alors, le 8 février, jeudi prochain, nous serons avec les cheminots dans la rue, pour poursuivre avec eux cette nouvelle bataille du rail !

La modernité qui est la nôtre, c'est la modernité sociale et écologique, celle qui n'oblige pas à faire 100 km pour se soigner ou pour accoucher, celle qui n'interdit pas l’université aux enfants des couches populaires, qui n'impose pas de long trajets domicile-travail en voiture au mépris de l’environnement.

Et est-ce votre modernité, Monsieur Macron, celle qui continue à maintenir dans le mal-logement de 12 à 15 millions de nos concitoyens ?

Nous avons combattu la baisse de l'APL et la déstabilisation des organismes HLM !

Mais surtout nous voulons agir au jour le jour pour amplifier des politiques publiques d'habitat pour tous, avec des parcours résidentiels diversifiés, accessibles à tous , dans une ville plus humaine, et des territoires ruraux revitalisés.

Entre la spéculation foncière et immobilière et le logement pour tous, là encore, il va falloir choisir !

La loi que prépare le gouvernement, pleine de dangers, doit donner lieu à une grand mobilisation citoyenne, à laquelle nous entendons pleinement participer avec nos élus et parlementaires en pointe sur le sujet, Stéphane Peu, Cécile Cukierman, Ian Brossat.

Nous préparons également un projet de loi pour mettre un terme aux pratiques illégales et purement spéculatives de la plate-forme Airbnb, championne de l'évitement fiscal !

Je déposerai ce projet au Sénat dans quelques semaines. Nous empêcherons Airbnb et d'autres évadés fiscaux de continuer à dormir tranquille à nos frais sur les pentes du rocher de Gibraltar !

La société française, à l'image du monde capitaliste mondialisé, crève des inégalités qu'elle continue de creuser au profit des riches et de la finance.

Non content d'être le président des riches, Emmanuel Macron se voit en grand monarque de la République.

Le régime dont il rêve est celui de l'absolutisme présidentiel : plus d'ordonnances et moins de pouvoir législatif au Parlement, plus de concentration des pouvoirs et moins de décentralisation et de pouvoir d'initiative des collectivités locales, plus de pouvoirs au préfet et de moins en moins d'élus, de moins en moins de communes, moins de parlementaires élus du peuple.

Les territoires doivent se lever en masse pour dire non à ces inégalités croissantes, non à ce massacre démocratique, non à la réduction envisagée du nombre des parlementaires qui conduirait à n'avoir plus qu'un député pour 200.000 habitants - un rêve pour les députés En marche qui ne savent même pas ce que veut dire permanence électorale en circonscription -, non à la disparition des départements de la petite couronne parisienne et à celle du pouvoir des communes dans tout le pays.

Oui, aujourd’hui, à Montreuil, nous affirmons l'obligation du développement des territoires dans l’égalité.

Avec les élus engagés dans l'appel de Grigny, nous continuerons les luttes pour que les quartiers populaires retrouvent véritablement le droit à l'égalité pour tous leurs habitants.

Nous mènerons la bataille pour inventer des métropoles populaires et non des métropoles de la ségrégation, comme cela s'est discuté il y a 8 jours dans les Rencontres Niemeyer tenues à l'initiative de notre Parti avec une grande diversité d’acteurs de la ville, plus de 400 participants.

Nous serons Place de la République le 18 mars pour fêter symboliquement la commune, à l'appel de 22 maires communistes et Front de gauche autour d'un grand pique-nique citoyen.

Nous tiendrons le 7 mars au Sénat, à l'initiative d'Elianne Assassi et d'André Chassaigne, un Colloque pour lancer la bataille citoyenne sur la révision constitutionnelle.

Le progrès social, le droit à l'égalité pour toutes et tous, c'est l'humanité à laquelle nous aspirons.

Pour les femmes qui se lèvent en masse dans le monde contre les violences, les agressions, les meurtres.

Pour les migrants, dont Florent Guegen nous a rappelés avec force le droit à la dignité et notre devoir d'accueil et d'asile pour ne pas laisser faire de notre planète, de notre continent européen, de notre pays, des terres sans humanité, sans richesse partagée.

Si nous croyons au progrès social pour toutes et tous, c'est aussi parce que nous menons le combat pour le respect du travail, que nous en connaissons la valeur, que nous luttons contre la confiscation de son sens au profit des seuls intérêts financiers.

Faire le choix du progrès social suppose de s’attaquer à l'exclusivité du pouvoir patronal dans les entreprises, même les plus grandes, les plus puissantes !

Nous n'en avons pas fini avec la bataille contre les ordonnances Macron. Ça ne fait que commencer.

On connaît la rengaine, vieille de plusieurs décennies, qui consiste à décréter que pour « pouvoir embaucher, les employeurs doivent être assurés de pouvoir licencier ».

Dès la promulgation des ordonnances, le Figaro, toujours bien informé, ne s’y était pas trompé : « les filiales françaises de groupes internationaux auront plus de marges de manœuvre pour recourir à des plans sociaux ».

Et le gouvernement de compléter le dispositif avec les « ruptures conventionnelles collectives ».

Les grands groupes n’ont pas tardé à s’enfoncer dans la brèche.

Nous allons mener la bataille en demandant des comptes à ceux qui n'en rendent jamais. Ceux qui ont des dettes envers la société ne sont pas ceux qu'on croit. Carrefour annonce la suppression de 2 400 emplois, majoritairement des femmes, qui se retrouvent ainsi brutalement remerciées après avoir servi Carrefour plusieurs années ou décennies durant.

Aujourd'hui, vous avez décidé de demander aux actionnaires de Carrefour quand comptent-ils rembourser les 134 millions de CICE touchés en 2016 au nom du soutien à l'emploi.

Vous avez raison et, à la banalisation du licenciement, il faut maintenant opposer une autre logique.

Nous reprenons, ici à Montreuil, l’appel lancé par une grande diversité de militants syndicaux, associatifs, politiques et intellectuels « pour une véritable sécurisation de l’emploi et de la formation » qui dessine, comme l’a rappelé récemment André Chassaigne dans une proposition de loi déposée à l’Assemblée, un nouveau droit à la formation et à des mobilités maîtrisées, entre des périodes d’emploi et des périodes de formation, avec un revenu sécurisé plutôt que de minces allocations chômage et une vraie réduction du temps de travail.

Cette loi, qu'il faut partout mettre en débat, qui comporte une nouvelle définition de l'entreprise, permettrait de remettre au cœur du débat le travail non pas comme un coût, une variable d’ajustement, mais bien comme un moyen d’épanouissement et de progrès de toute la société.

Le cas d’Alstom est lui aussi symbolique.

Nous réaffirmons ici à Montreuil que si une coopération étroite entre grands industriels de l'énergie et du ferroviaire européen peut être utile pour répondre aux besoins de développement des services publics en Europe, ce serait une folie que d'aller brader les atouts d'Alstom dans une fusion-absorption par Siemens guidée par les seuls intérêts financiers des actionnaires.

C’est pourquoi nous estimons que l’État devait exercer son option d’achat sur les titres détenus dans Alstom par Bouygues, suspendre l’opération annoncée et ouvrir un large débat démocratique sur les conditions d’une alliance effective entre égaux, avec l’idée d’un contrôle public de dimension européenne sur la nouvelle entité qui serait créée.

Début octobre, les députés et sénateurs communistes, Fabien Roussel et Fabien Gay, ont demandé une commission d’enquête parlementaire sur le dossier Alstom-Siemens.

Sur injonction des actionnaires, le gouvernement a décidé de ne rien faire.

Allons-nous continuer longtemps comme cela, à priver la société des débats qui concernent son avenir ?

La vision et l’action pour le progrès de la société lient de manière inextricable les grands dossiers qui touchent à l’avenir de l’Humanité : le social, les nouvelles formes du travail, la sécurité, l’écologie. Nous avons le devoir de percer par notre action les murs du silence.

C'est par là que commence la bataille pour arracher les nouveaux pouvoirs dont les salariés, les citoyens, les élus doivent disposer dans l'intérêt de tous.

Je suis loin d'avoir évoqué toutes les batailles ici mentionnées tout au long de la journée.

Et notamment celles majeures des retraites, de la formation professionnelle et de l'indemnisation chômage qui s'annoncent. Nous construisons tous ces rendez-vous avec le même esprit offensif.

Nous serons de la manifestation sur les retraites le 15 mars prochain, notamment, pour dénoncer l'inique ponction de la CSG.

Je veux conclure en ouvrant quelques perspectives à la poursuite de nos combats.

D'abord, nous allons les amplifier partout sur le terrain. Sans cet ancrage de terrain, sans la bataille d'explication, de démonstration, sans la construction de propositions alternatives, sans la passion du rassemblement, rien de solide ne se construira.

La convergence doit, elle aussi, progresser à travers la conscience commune des intérêts partagés par tous les acteurs, toutes les actrices de ces luttes.

Nous voyons bien que le progrès social se décline à toutes les échelles, de la plus locale, départementale, régionale, nationale, à la plus vaste, européenne ou mondiale.

De nombreux rendez-vous sont fixés. De plus en plus, et c'est tant mieux.

Les 7 et 8 mars prochains, au Sénat, le 7 à l'Assemblée nationale, le 8 les parlementaires communistes porteront dans leurs niches parlementaires sept projets de loi ou résolutions.

Faisons de ces deux journées, des moments de popularisation, de mobilisation de visibilité nationale autour de notre travail de propositions.

Ces jours là, nos propositions porteront sur la lutte contre les marchands de sommeil, sur la gratuité des transports scolaires, sur la reconnaissance sociale de droits nouveaux pour les aidants familiaux, sur les retraites agricoles.

Deux d'entre-elles mettront à nouveau en lumière la lutte contre l'évasion fiscale, au Sénat pour porter la demande d'une COP fiscale mondiale, à l'Assemblée pour demander la création d'une liste française des paradis fiscaux.

Et, enfin, le 8 mars, Marie-George Buffet portera un projet de loi sur l'égalité salariale femmes-hommes visant à lutter contre la précarité des femmes au travail. Nous pouvons saisir l'occasion pour en faire une journée de lutte concrète pour l’égalité !

Nous mettrons à la disposition de tous d'autres rendez-vous de travail et d'action, utiles au développement des luttes sur tous les fronts. Investir tous les terrains, c'est aussi une condition pour que nos luttes soient victorieuses.

Je vous invite aux 3èmes États généraux du numérique les 9 et 10 mars, aux Assises communistes pour l’écologie des 4 et 5 mai, à la Convention nationale pour l'art , la culture et l'éducation populaire le 29 septembre.

Et je vous demande, enfin, de prendre bonne date de l'initiative qui se construit en ce moment dans les Hauts-de-France et qui pourrait bien donner des idées à beaucoup d'autres.

Le 9 juin, les parlementaires, élus et responsables communistes de cette grande région populaire appellent à marcher vers l'Élysée pour porter les colères et les espoirs de toute une région, pour dire « arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales. Nous voulons du neuf ».

A en croire les médias, Macron a le vent en poupe.

Voilà un menu de travail qui pourrait démentir les pronostics officiels.

Saisissez-vous de chaque combat en cours, de chaque rendez-vous, de chaque date, et appel en main, allez à la rencontre d’un maximum de nos concitoyens, d’un maximum d’associations, de syndicalistes.

Créons une dynamique qui nous permettra, en investissant résolument la société, d’arracher des victoires qui seront autant de jalons pour créer des majorités d’idées et d'actions, et demain une nouvelle majorité politique.

Ce que nous allons mettre en œuvre concrètement, c'est un immense front des luttes !

N'ayons pas peur de notre propre ambition : nous voulons gagner !

Et nous sommes capables de reconstruire les chemins de victoires ! Pour le progrès social de tous !

Merci encore à toutes et tous.

Bon retour et au travail !
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résultats du vote des communistes seine-et-marnais à jour de leur cotisation sur la liste proposée aux élections européennes.

609 inscrits
356 votants - 58.46%
356 exprimés
POUR : 337 - 94.66%
CONTRE : 12 - 3.37%
ABSTENTION : 7 - 1.97%


L’urgence est là. Planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité.

Une conviction est au cœur de notre démarche : ce grand défi qu’est la lutte contre le changement climatique ne pourra être relevé que dans la justice sociale et la coopération internationale.



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Du 5 au 11 décembre, tous ensemble, faisons entendre nos exigences et vivre la solidarité.
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Parti communiste français - Fédération de Seine-et-Marne - L'Humain et la Planète d'abord
264 rue de la Justice - Vaux le Pénil BP 10118 - 77004 - Melun Cedex - Tél : 01.64.79.75.10 - Fax : 01.64.79.75.15 - pcf.fede77@free.fr

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